Dans mon monde , le bonheur est un mythe . ( Phelis )

J'y croyais toujours tout au fond de moi , a cette sensation ou tout semble si beau , ou tout est en harmonie . Mais apres tout sa , faut dire que je me suis lasser d'attendre . Le bonheur je ne le trouverai surement jamais . Puis de toute maniere ca m'etait impossible puisque pour moi le bonheur c'etait d'etre seule au monde . De ne jamais avoir a adresser la parole a qui que ce soit , de pouvoir enfin sortir sans trembler de peur . Ne plus avoir de contact quelconque avec qui que ce soit . C'etait sa l'univers parfait a mes yeux , la solitude . Belle vision du bonheur non ? Voila pourquoi je me dis que c'est impossible de le trouver , que ce n'est qu'un mythe pour que les gens ne pensent pas tous a se tuer . Bien que moi , je n'ai aucune tendance suicidaire , je ne serais pas bien devaster si une voiture me foncait dedans par erreur en sortant du chateau . Evidement ceci n'arriva pas & je continuais mon chemin , les mains dans les poches de ma veste mauve , capuche sur la tete . Je detestais avoir a sortir , a rencontrer tout ces gens , je detestais l'idee que quelqu'un puisse me toucher . Ca me terrorisait . Bref une fois au port je fesais attention de ne pas glisser sur cette glace regardant surtout ce qu'il y avait parterre . Tres bonne idee ,comme sa je serais sur de ne pas tomber . Je detestais l'idee de devoir me rendre a l'hopital , que tout ces gens me touchent . Je prefererais meme crever . A force de ne pas regarder parterre je finis par heurter quelque chose ou plutot quelqu'un & je tomba parterre . Je n'osais pas lever le regard , je tremblais quelque peu . J'esperais vraiment avoir heurter un poteau , un banc , une poubelle tout sauf une personne .

Invité

Je me sentais perdu à ce moment là, beaucoup trop perdu. Je marchais sans vraiment savoir où j’allais, le regard quelques peu vide par rapport à mes habitudes. De nature trop curieuse j’avais cherché des réponses à mes questions, pour pouvoir continuer à vivre dans ma bulle de bonheur sans me prendre la peine. Je voulais profiter des tout nouveaux sentiments qui naissaient au fond de mon cœur…
Aveugle que je suis, comment est-je fait pour ne pas comprendre que tout le monde ne me disait rien juste pour ma propre protection ?
Je voulais savoir pourquoi ma mère n’était pas apprécié, maintenant je le sais : pour la simple raison qu’elle était schizophrène et qu’elle insultait et frappait les gens sans raison valable.
Je voulais savoir pourquoi j’étais amnésique…c’est pour la même raison, quand j’étais qu’un nourrisson elle m’a « jeter » par terre en pleine rue en plein dans son illusion…c’est à partir de ce moment là qu’on a sus qu’elle était malade…c’est à ce moment là aussi que les gens ont compris son comportement.
Je voulais savoir pourquoi elle n’a pas pus me garder, je n’avais pas besoin de chercher bien loin au bout du compte.
Alors maintenant que je sais pourquoi j’ai mal ? Parce que je suis au courant de tout ?
Non parce que tout le monde me croyait assez fragile pour que je ne comprenne pas cela. Parce que tout le monde avait peur parce qu’un jour, à cause d’une stupide maladie elle a faillit me tuer.
Je vais paraître naïf mais je m’en fiche totalement de ce qu’elle a pus me faire, puisse que ce n’est pas de sa faute. Je suis passé à côté d’une histoire, à côté de 10 ans de trou noir sans réponse juste à cause de la peur des autres ?
C’est con et sa me déçois.
C’est légèrement sur les nerfs que je marchais le long du port, sur le sol glacé et glissant, je ne regardais pas vraiment où j’allais. Je m’en fiche royalement, si je tombe dans l’eau, si je me fracasse par terre, sa ne sera pas la dernière fois après tout.
Mais bien sûr je me cognai à quelqu’un et je me retrouvai par terre. En habitué je me relevai facilement. Ce n’est pas la première fois certes, mais je ne faisais pas non plus une prière pour me ramasser.

« Désolé, je ne regardais pas devant moi, j’avais la tête ailleurs, permet moi de t’aider au moins »

Je n’aie pas oublier pour autant la politesse. Je lui tendis donc ma main, en guise d’aide. A elle de la prendre ou de la refuser.

Je finis par relever le regard , remarquant un jeune homme , qui lui aussi etait tomber par ma faute . Je me leva dans un bond arriere en voyant sa main . Je devais surement parraitre dingue , mais il etait rare que j'accepte de toucher qui que ce soit , meme ce simple contact me fesait peur . Je rabaissa le regard remettant mes mains dans mes poches . Puis je le fixa quelques instants , m'efforcant de lui faire un sourire bien que celui ci avait toujours un fond de tristesse & de peur .
Je me sentais ridicule d'avoir peur a ce point , mais je ne controlais rien . C'etait la faute de quelqu'un d'autre , quelqu'un que j'aurais voulu oublier comme tout les autres . Mais non , les seuls images de mon passer qui me restaient etait cette fois ou il s'etait servit de moi . Voila ce qui explique ma peur de prendre contact avec les gens . Au fond je ne devrais pas etre ici mais dans une hopital psychiatrique . Le bonheur , etre dans une chambre blanche , sous les medocs toute la journee .
Bon alors je secoua legerement la tete a ses paroles . C'etait plutot de ma faute , pas de la sienne . Je finis par dire d'une voix faible & quelque peu tremblante .
>> C'est ma faute.. Desoler..
Je lui adressa un petit regard puis je me remis en marche de l'autre cote . Comme si je n'avais aucune destination , c'etait le cas en fait . Je voulais juste pouvoir respirer un peu avant de retourner m'enfermer dans ma chambre a la villa .

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