{ Phélis }

"Laissant ainsi m'envahir les souvenirs blessants soulevant mes rancoeurs
Des envies de vengeances aux jours noirs de mon enfance
Des hautes souffrances aux larmes d'un soir sous l'oeil du silence
Écorché par tant d'erreurs passées, dans les sillons du temps glacées
Aujourd'hui viennent m'enlacer, viennent me terrasser
Les images de ces bonheurs volés, arrachés de mes mains
De mes espoirs d'hier désolés de ne voir de lendemain
Ces années où je n'étais épaulé que par une envie de crever
De me sauver de ce monde où un démon m'empêchait de m'élever"

Aussi loin qu'il le faut, je continuerais à me battre, même si je dois en mourir, je sais, qu'un jour peux être, le monde s'arrêtera de tourner et qu'enfin le bonheur me fera l'honneur de sa présence et si elle vient jamais, je serais mort en me battant et sa me suffit, sa me suffira. Je marche, sur le sable, brûlant, pied nue, je marche, je ne sais pas où je vais, je sais pas ce que je fais, je sais juste que j'ai nul part où aller pour le moment.



Je sais pas vraiment ce qui me permet de te tenir debout malgré tout, j'ai plus grand chose en dose d'espoir, j'ai plus rien qui me rattache à ce monde si ce n'est Angel, qui est rester à mes côtés à chacune des eppreuves que j'ai dut surmonter. Un soupire s'échappe de mes lèvres, je m'approche doucement de l'eau et m'accroupis. Mes doigts carressent la surface translucide. Glacial...Comme mon coeur, à un moment, juste avant de rentrer chez les fou. C'est encore lui, toujours Angel qui m'a dit d'y aller, que même si sa risquer de me détruire je n'avais pas le choix, que c'est soit ça, soit je m'enfoncer dans ma maladie sans trouver de sortie de secours. Et là bas j'ai crus partir, j'ai crus me perdre. Combien de fois je me suis retrouver enfermer dans ma chambre, combien de fois on a enfoncé d'éguille dans mon bras pour tenter de me faire garder le silence alors que mon coeur saignait toujours autant. C'est comme si on vous disez de ne pas pleurez alors que vous ne savez faire que ça. C'est horrible, parce que vous ne pouvez rien faire, vous ne pouvez pas crier, et pourtant, vous en avez besoin, comme si c'est une bouée de sauvetage. Alors quand je suis sorti, la première chose que j'ai fais c'est pleurer, dans les bras de mon meilleur ami, j'ai lâcher toutes ma rancoeur contre le monde, contre l'existence et il a écoutait impuissant, ne pouvant seulement me prendre dans ses bras.
y'a pas que lui qui c'est sentit incapable, moi aussi, à ce moment je me suis demander ce que je faisais là, la raison pour laquel je voulais autant guérir.



Alors finalement, j'ai cesser de vouloir plaire aux autres, j'ai cesser de vouloir leurs apporter du bonheur. Je sais que je peux rien y faire. On est 6 milliard de personne sur terre, il y en a qui meurt chaques jour, d'autre qui nait, chaques seconde, d'autre qui se découvre une maladie, chaques minutes. Moi, je me suis laisser submerger par la maladie, par mes problèmes, par mon amnésie, juste pour oublier. Juste pour ignorer que j'aimais une personne.
Et que c'est de cette personne dont j'ai besoin, elle seule parmis ses 6 milliards.
Alors reflexe humain, lorsque je me suis lever, que j'ai marché, et que je les vu, premier reflexe, je suis passer à côté de lui, j'ai remonter ma capuche et j'ai fonçé. Seul contacte, mon ombre qui passe sous ses yeux, à tout vitesse et mon visage qui tourne, le regardant une seconde, juste une seule.
Je voulais pas lui parler, je voulais pas m'arrêter.
Pour ne pas me souvenir que je l'aime...mais c'est trop tard.

J'avais beau tenter de penser à autre chose , me dire que j'étais bien maintenant . Que ma vie me convenait , qu'enfin j'avais la paix du reste du monde . Je savais qu'il restait , ce vide monstrueux que je devais supporter chaque jours , chaque heures , chaque minutes , chaque secondes.. Ce vide immense qui m'envahit chaque matin lorsque j'ouvre les yeux . Je le nis , je me dis que j'oublierai.. Si au moin , tout comme lui je pouvais oublier.. Mais ce n'était pas le cas . Je ne pouvais pas oublier parce que mes sentiments sont plus forts que tout . J'aurais jamais cru dire sa , mais j'ai perdu le controle de moi même le jour ou je l'ai rencontré . Bien sur c'est tellement facile de se voiler la face . De se dire que sans lui je suis bien . Évidement ce ne sont que des belles paroles . Et , mon regard de glace ce n'est que pour faire croire que je suis fort . Je me suis construis une barrière , quelque chose qui empêche tout être humain de s'approcher . Surement par instinct de survie . J'entendis des pas , je n'étais donc pas seul sur cette plage . Je releva le regard , et je crus que mon coeur allait s'arrêter . Ce n'était pas vraiment lui , ce n'était pas possible . J'avais toujours redouter ce moment , je ne savais pas quoi faire . En le voyant accélérer je me dis qu'il ne voulait pas me parler.. Mais le voir s'éloigner , et me dire que je ne le reverrais peut être plus jamais me fesait tant de mal . Je ferma les yeux me relevant puis sortis d'un voix faible .

"Rien ne desserrera nos mains
Rien n’éteindra l’éphémère
Nous forcerons nos destins
Nous perceront les mystères
Rien ne desserrera ces poings
L’univers, l’univers
Nous retrouverons nos chemins
Nos idées puis l’univers"

Et puis soudainement il y a sa voix et puis soudainement toute bonne résolution s'envole. j'ai beau être à des mètres de là, j'ai beau avoir voulue n'entendre rien d'autre que le vent qui siffle dans ses oreilles, j'ai entendue mon nom murmuré par ses lèvres, et plus rien de ce que je voulais faire ne compte. C'est con, comme je suis dépendant...
Je m'arrête un instant, je devrais peux être continuer, le laisser là, parce qu'il m'a laissait ,lui, faire comme si de rien n'était, comme si mon coeur ne menacer pas de sorti de ma poitrine par tout les moyens. Si je continue de marcher, j'irais vers la villa, j'entrerais, j'irais vers Angel, je l'enlacerais, je lui dirais comme j'ai mal et il me réconfortera parce que je suis bon qu'à ça en ce moment. Sauf que la nature de mon mal est juste derrière moi et que je suis inccapable d'être un sans coeur. Pas avec lui en tous cas. Alors comme si sa me coûtait beaucoup, je me retourne doucement et je baisse les yeux vers le sol.

"Rien que pour un instant

L'éphémère devienne
Eternité"

Mes pas s'approchent de lui et rien que pour ça, mon coeur se met à claquer, je voudrais qu'il se taise, comme ma voix après l'effet d'un calmant, mais rien ne semble pouvoir l'arrêter, comme moi et mon amour pour Wyatt je suppose, comme moi et ma peine.
Je peux rien n 'y faire, je suis un homme et l'homme est faible face à l'amour.
Je sais que je suis en face de lui, je sais qu'il est en face de moi, je sais pas ce que je dois faire. Si mon coeur bat, ma voix est éteinte. Je me sens perdu, en détresse et il n'y a rien qui m'aide. Le silence du vent, le silence des vagues, le silence de sa voix. Y'a rien pour me guider. Je sens quelques choses de chaud couler sur mes joues et je me rend que je me suis mis à pleurer naturellement. Alors je lève mon visage et je porte mes mains à ma capuche, montrant ce que son absence à fait. Mon visage pâle est la preuve que je suis qu'encore plus malade qu'avant, l'absence de mon sourire prouve comme j'ai souffert dans cette hôpital et la présence de mes larmes montre à quel point je l'aime toujours autant.

"Putain....tu m'as tué tu sais..."

J'avais fermée les yeux , soupirant . Je ne pouvais pas avoir fait sa.. Je n'étais pas devenu monstrueux à ce point ? Si.. Je suivais trop les traces de mon père , et aujourdh'ui il est ou celui là ? Enterré dans un cimetière . Il est mort jeune , un suicide à ce qui parrait . Je n'en ai jamais parlé à ma mère , je n'oses pratiquement pas poser de questions . Mais je sais que c'est un salaud.. Tout comme moi , qui ai détruit celui que j'aimais.. Je me suis détruis moi même en l'aimant trop . Je ne pouvais pas expliquer ce que je ressentais ça m'avait , effrayé ? En le voyant s'approcher je me mordis la lèvre , puis je serra les dents en entendant sa voix . Je rabaissa le regard fixant le sol avant de me lever , pour le regarder.. Il avait changé , il semblait pas bien.. Moi non plus en fait , j'étais blanc comme de la neige , j'avais perdu trop de kilos et mes cernes étaient immenses . Je ne mangeais plus , dormais plus et je n'arrivais même plus à sourire sincérement . Ma lèvre inférieur tremblait , et d'un coup je craqua . Je me relaissa tomber parterre , àgenoux et les larmes se mirent à couler le long de mes joues .

>> Je sais.. je sais.. je suis tellement désolé..

"Des ombres, des mystères qui tournent autour de toi.
En dedans la lumière, te souviens-tu de moi ?
On était volatile, je ne savais pas.
Le couteau dans la chair, toi tu combats"

Je baissa les yeux vers le sable, ce sol, mélange d'or et de lumière et je gardais de nouveau le silence, perdant une fois encore ma voix. Le vent soufflait pas si fort, les vagues ne claquaient pas tellement contre le rivage, le temps passait, et puis nous deux on était là, l'un en face de l'autre, ma peine contre la tienne, ma folie contre ta douleur. Ton constat sur mon état, et puis le miens. On aura bien changer durant tout ce temps, on aura bien évoluer avec les années, finalement on aura grandit. Rien n'est pareil. Mais mon amour pour toi lui il est là, encore tu vois, même si je m'en mord les doigts, tellement fort que parfois j'en souffre, il perciste. Et pourtant je te jure, j'ai essayer de l'oublier. Par la folie, je sais, c'est pas le meilleur moyen pour oublier l'homme comme aime, pour pour moi sa l'était. Après tout, si j'oublie si vite, je pensais pouvoir toi aussi t'oublier. C'est si facile pour quelqu'un moi, sauf que toi, je sais pas ce que tu m'as fais, mais tes gestes, tes mots, ton visage, ton sourire, bah c'est gravé dans mon âme. Et je me suis torturé l'esprit à penser à ton amour durant tout ce temps. Sauf que si moi je t'aime encore après tant d'année, c'est parce que je suis fou, c'est tout. Alors, même si je suis incapable de t'oublier. Je me suis convaincue que tu ne m'aimes plus.
Parce que c'est pas normal, d'aimer, après tout ce temps.
L'homme sa oublie vite normalement...
Je me suis décidé à faire un mouvement lorsque le bruit d'un corps qui tombe contre le sable m'a brusqué. Et puis j'ai vu, tes larmes, face au mienne et là je me suis senti étrange, oui vraiment.

"Tu partiras à genoux
Tu pleureras, je serai satisfait
Larmes inflammables, peurs destructrices"

Tu vois, parce que je suis fou, j'ai imaginé ce moment, et je me suis dis, comme je serais fort, quand on se reverra, si tu pleures devant moi, je partirais et je te laisserais là, avec ta peine et ta cupabilité. Non pas avec ton amour perdu, parce que même à ce moment là, je croyais déjà que tu ressentais plus rien pour moi. Alors maintenant que je te vois pleurais, je devrais partir non? Non, parce que finalement, de ce plan, je suis pas vraiment satisfais, y'a un problème...et de taille.
Alors je m'agenouille devant toi et je reste silencieux. Je te regarde, je vois comme tu as changer, j'en prend conscience enfin.
Mais je ne fuis pas, parce que oui je suis fort, mais dans le sens que je croyais.
Je suis assez fort pour supporter de faire face à mon amour.
Alors comme je suis désespéré et fou, comme je suis amoureux et perdue.
Dans un geste inconscient je me jette sur toi, je te fais basculer en arrière et je colle mes lèvres contre les tiennes. Geste totalement déplacé pour la situation.
Mais j'en avais tellement envie, c'est comme vouloir se rapeller si malgré le temps, malgré le changement, tes baisers ont toujours le même goût.
Je suppose que les miens n'ont pas changer. Puisque je t'aime toujours autant si ce n'est plus.
Et intérieurement je me prépare à ce que tu me rejettes tu vois...
Mais je lâche pas, pas pour autant.
Parce que je veux croire que je suis fort.

Et la douceur de ses lèvres, sa bouche contre la mienne, rien ne semble avoir changer, j'ai l'impression de me retrouver plonger dans le passé. Tu sais, dans un parc de gosse, défoncé au tourniquet. C'est pas la même chose, pas tout à fait, mais y'a encore de l'eau à proximité. Un port, une plage. Finalement on aime se rencontrer dans les endroits humides. Des larmes, un peu d'espoir peux être? Je dirais peux être, mais je veux pas trop y croire, de peur de m'éccorcher le coeur à nouveau. Alors je profite tu vois, rien d'autre, j'abbuse peux être un peu de toi, mais juste un peu alors. Je suis un amoureux fou, tu me pardonneras, je le sais bien. De toute façon, je suppose que sa ne représente, à tes yeux, vraiment rien. Quand le baiser s'arrête je me prépare à m'excuser, sauf que je ressens de nouveau tes lèvres contre les miennes. Au début, j'ai pas vraiment compris, j'ai essayer de comprendre pourtant tu vois, mais finalement, je me suis arrêter de penser et j'ai juste abuser du moment présent. Y'a rien à chercher je suppose n'est-ce pas? Je t'embrasse, tu le rend, parce que finalement, toi et moi, c'était quelques choses. Ouai c'est ce que je voulais croire, sauf que là, y'a comme un doute. C'est pareil aux nuages gris au dessus de ta tête, la météo à beau avoir dit qu'il fera soleil, si tu lèves la tête, tu te dis, que si tu continues à croire ses conneries, tu finiras mouillé. Alors je me dis, que si je continue à croire que tu m'as oublier, je vais ratté un truc...
Au bout d'un moment, même si j'adule tes lèvres, je te repousse comme même et reste planté là, au dessus de toi, au cas où tu voudrais fuire...
Je te toise on moment, je plante mon regard bleu dans tes yeux.
Tu le sais, je le sais, y'a pas de fuite cette fois-ci. C'est le moment qu'on a essayé d'éviter.
La confrontation...les explications.
Je me penche vers toi, j'approche mon visage, j'ai l'air foutrement sérieux. Mais c'est parce que je le suis, et bien plus que tu le crois.
T'imagine pas comme j'ai souffert, comme tu as réussis à me tuer et jusqu'à où tu as réussis à me trainer.
Alors, si je suis incapable de te faire du mal, même si vu ton état, je crois en avoir déjà fais et inconsciement en plus, je veux des explications.

"Pourquoi es-tu partis Wyatt? Tu sais ce que j'ai vécu durant ton absence? J'aimerais comprendre tu sais...ce qui t'a pousser à me faire du mal comme ça..."

Dans un murmure presque innaudible j'ajouta : "Jamais personne ne m'a descendue aussi bas..."