[PV] " On a toujours des réactions innatendues"

« Je suis l’innocence même Monsieur, ne me condamné pas pour un crime que je n’aie jamais commis. Et si vous êtes de ses hommes, alors achevé moi sur place ! »

« - Toi t’a vraiment un grain ma parole, je veux juste que tu payes ce que tu m’as volé l’autre jour et après que tu te barres. Arrête tes conneries, aller lève toi, t’effraie les clients »

Je crois que c’est dans les pires situations, qu’on a les réactions les plus inattendues. Je ne sais pas vraiment comment j’en suis arrivé là, ni pourquoi je me suis mis à genoux devant le vendeur. Je sais juste, que sur le coup, sa semblait pour moi, la réaction la plus logique. Mais je crois que je me suis loupé et pas qu’un peu en plus.
C’est marrant, la plus part du temps, je passe inaperçu, les gens me remarque à peine, mais dès que je me retrouve dans une situation stupide, évidement, je suis bizarrement sous les projecteurs. D’accord, c’est moi qui est volé son foutue paquet de cookie. Je suis Coupable, OK, mais c’est qu’un paquet de biscuit et le pire c’est que j’étais bourré. Je ne vais pas me tourner en ridicule en avouant mon erreur non ?
Quoi que, quelques choses me dit, que le ridicule je me le tape déjà. Mais soyons fou et disant qu’en faite, les gens, des mecs qui se foutent à genoux pour sortir des conneries plus grosse que sa face, ils en voient tout les jours.

« Vous avez salis mon nom et ma réputation mais que vont pensez ma famille en découvrant l’accusation que vous me portez ?! »

« -De quoi ? Voleur de cookie ?! Mais t’es cinglé, d’où qu’il sort ce gosse mon dieu… »

Bon d’accord, peux être que j’abuse un peu, voir beaucoup. Mais personnellement, si j’étais lui et que j’étais en face d’un mec aussi con que moi, je crois que j’aurais abandonné l’affaire. Sérieusement. Au bout d’un même lui il deviendra ridicule. Insisté devant un abrutis pour des gâteaux même pas mangeable. Mon dieu la honte. Sa me fait presque oublier la mienne tient. J’avançais vers le vendeur toujours à genoux. Tendit qu’à chacun de mes mouvements l’imbécile reculait. Arrête, tu vas finir bloquer contre le mur, comme dans les films d’horreur. Tient qu’est-ce que je disais ? Maintenant il était coller contre le mur, moi en face de lui et les clients les yeux rivés sur la scène presque silencieux. A croire qu’ils attendent la suite. Je sais que le cinéma c’est chère mais comme même. Pas besoin d’être dans ses états.
Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? C’est bien il est en face de moi, mais je vois pas en quoi sa va me sortir de cette histoire. Quoi que si, je sais ! J’affichais un sourire innocent, complètement hypocrite avant de tendre mes mains lentement vers la braguette de son jean.

« Et si je vous tailler une pipe ?! C’est un peu comme une paye, attendez laissez-moi défaire votre ceinture, on ma dit que j’étais bon pour ses gourmandises là ! »

«-Stooop ! Mon dieu, c’est bon éloigne toi de moi, je t’aie dit éloigne toi ! j’en aie rien à foutre de mon fric sa va, c’est presque en rien en plus, mais je t’en supplies, arrête de défaire ma braguette…y’a des gosses en plus…hey tu m’as entendus ?! »

Je me relevais brusquement, essuyant mon jean et reprenant surtout un air naturel. Vous savez quoi ? J’avais presque crus entendre des soupires de soulagement dans le magasin…Comme si j’allais lui tailler une pipe à lui. Non faut pas abuser comme même. Je suis gay, mais pas désespéré. Je repris mon sourire pétillant naturel, qui ne me quittait jamais et enfonçais mes mains dans les poches de mon slim. C’est fou ce qu’il faut pas faire des fois pour se tirer de certaines situations. Vraiment je suis étonné. J’ai bien crus que j’allais devoir y aller jusqu’au bout. Je m’éloignais donc du vendeur, d’un pas nonchalant et pas tellement pressé. Des fois, je me dis qu’heureusement, j’ai pas peur de me foutre la honte, parce que je suis certains, que la moitié du magasin va raconter ça à leurs connaissances ce soir. Tendit que je comptais bien sortir d’ici, je sentis une main se poser sur mon épaule. Comment ça, c’est pas fini encore ? Je me retournais rapidement et fit face à la personne, souriant en coin.

« Oui..c'est pour..? »

Je pensais avoir tout vu, je m’étais dis chouette, une affaire de régler, me reste plus qu’à me tailler d’ici, bah non. C’est raté. Mais alors complètement. Je crois que sa doit être ma journée, la sainte Phélis ou un truc comme ça. Ils ont tous décidé de me tomber dessus à croire. J’haussais donc les sourcils. Mais de quoi est-ce qu’il cause celui-là ? Je regardais donc autours de moi, avec la tête qu’il tire, ça ne doit pas être n’importe qui, qui le poursuit. ô joie, pour une fois que c’est pas moi qui à des emmerdes c’est le bonheur total. Mes yeux se posèrent enfin sur un criminel type. Une petit vieille, qui semble chercher quelques choses et à regarder de plus prêt, elle tient à trouver cette chose. D’accord, ce n’est pas obligé qu’elle cherche le mec qui m’a prit pour une planque. Sa se pourrait même qu’elle cherche son caniche. Mais je trouve qu’elle a la tête de l’emploi. Vous ne trouvez pas vous ? Un petit couteau en plus et tout se barre au courant arrêter !

« A oui, oui et c’est qui elle ?....Juste comme ça, sa serait pas la grand-mère qui s’approche de moi en brandissant le poing… ? »

D’ailleurs pourquoi elle brandit du poing elle ? Je la sent pas cette grand-mère elle fait peur. Elle me fait peur, et pas qu’à moi je crois. Ha elle s’approche, trois, deux, un, l’impacte arrive. Et là, voilà, un petit poing serrer sur son foutue sac à main, et l’autre en l’air tendit qu’elle marmonnait je ne sais quoi. Et si je le laissais se débrouiller tout seul avec elle ? C’est pas ça, mais quelques choses me dit que je devrais pas rester dans les parages…Tendit que je m’apprêtais à m’éclipsais, tout sauf discrètement, elle lança un « vous », qui me fit sursauter. Holala, c’est fou comme sa tête m’effraie à la seconde même.

« Vous là, espèce de voleur pervers, vous n’avez pas honte de vous comportez de la sorte ?! Je vous conseil d’aller vous excusez à ce pauvre monsieur ! Et toi sale gamin pas besoin de te cacher. Essayer de violer une pauvre dame sans défense. Je suis même pas étonné de trouver deux délinquants ensemble »

C’est moi le voleur pervers ?! D’où elle me traite de voleur celle là. Je voulais juste me sortir d’une situation embarrassante, pas choquée les petites âmes sensibles. Pauvre dame sans défense…ouai, ouai, je suis sûr que c’est le genre de vieille à mettre de plombs dans son sac à main. Je croisais mes bras contre mon torse, me donnant un air de j’ai-peur-de-rien-du-tout. Même si actuellement, je suis en train de prier. Je m’en veux de ne pas avoir fait mon testament. Je risque bien de mourir aujourd’hui…Mais Attendez deux petites secondes, si c’est moi le voleur, sa veut dire que le violeur c’est…

« T’a voulue violé cette chose toute fripé ?! Mais la date de péremption est dépassée depuis longtemps ! »

Je m’étais retourné brusquement vers le mec. Le laissant à la vue de tous et surtout à la vue de la vieille. Je suis sûr que j’ai vu une petite flamme briller dans ses yeux. Elle est démoniaque la mémé. Les gens s’étaient retournés vers nous, l’air de dire « Chouette c’est pas fini. », ou alors « Il va avoir des ennuis ce pauvre garçon ». Et c’est peu de le dire. Je sais pas vers qui son aura meurtrière était retourner. Mais sur le coup, j’ai qu’une seule envie. Prendre mes jambes à mon cou. C’est un peu pour prévoir la manœuvre que je me suis barré derrière le mec. C’est chacun son tour hein.

« Mon dieu, j’ai rien dit jeune demoiselle hyper bien conversé, c’était pour rire, au contraire, vous êtes hyyyyper charmante, grrrrrr »

Je suis pas sûr que sa m’aide le grognement sensuelle. Je crois même que sa m’enfonce. Sans prévenir, je me mis à pousser le gars. Dernière carte, se servir de lui comme offrande. Je l’offre à bouffé à la vieille et elle me laisse sortir non ?

« Aller, va servir de casse croûte à ta grand-mère enrager, je suis trop jeune pour mourir moi Dit mémé ta faim ? Tu veux bouffer de l’emo ?! je te le fais à moitié prix ! »

Je lui avais chuchoté le début à l’oreille. Pour qu’il soit le seul à l’entendre. C’est lui qui m’a collé la vieille au fesse, c’est donc lui qui va jouer les super héros. Moi je suis plutôt dans la catégorie super zéro. Je ne suis pas fait pour sauver des vies…

Non en faite, grave erreur, erreur monumentale même. Elle n’est pas cannibale et le casse croûte n’a fait que rendre la situation encore plus dangereuse pour ma vie. Quelle horreur, je n’aurais jamais crus fuir une grand-mère…tout sauf ça. C’est irréaliste. J’observais les tentatives désespéré du mec derrière qui j’étais caché maintenant, aussi bidon que les miennes apparemment. Au bout d’un moment il se fit empoigné le bras. Noon mon bouclier ! Salle vieille va.« -Aie! Espèce de vieux crouton desséchée! Oui, oui, c’est à vous que je parle! Vos histoire à la con j'me les fou dans l'*** » Mon dieu c’est malin ça. Très malin même. J’avais commencer à reculer doucement, et le plus discrètement possible. Sa va mal finir cette histoire, très mal finir. Pourquoi c’est toujours sur moi que sa tombe ?!
Et quand je gars sonna l’alerte, je n’attendis pas une seconde de plus pour me mettre à courir. Ouai je sais c’est ridicule, des excuses aurait suffit, mais je suis pas le genre de personne m’excuser pour rien. Et pour moi, ça, c’était rien du tout !
Je préfère encore me taper un marathon, d’ailleurs quel marathon. Je suis certain, vu à la manière dont la vieille crie au loin, qu’elle tente de nous poursuivre. Je ne savais même pas où j’allais. N’importe où ? Comme d’habitude en faite. Je regardais autours de moi et une porte avec marqué en très très gros « PRIVE » Attira mon attention. Si c’est privé qu’on doit pas y aller non.. ? Sans prévenir j’empoignais le bras du mec, doucement, mais l’arrêtant probablement dans sa course.

« Par là ! »

J’avais dit ça d’une voix ferme, et légèrement paniquée, mais sa doit être parce que les cris de la grand-mère devenait de plus en plus clair. Ce qui voulait dire qu’elle s’approchait. Je n’attendis pas sa réponse. Je m’en foutais complètement. C’est ma vie qui est en jeu comme même. J’ai plein de chose à voir encore. C’est pour ça que je l’avais traîné derrière cette porte et était entré dans je ne sais quel pièce. Mais pour le coup, je m’en fichais complètement. Je m’étais accroupis, reprenant un minimum mon souffle avant de lever la tête vers le mec…une question me trottait dans la tête en faites…

« Moi je sais pourquoi elle m’a traité de pervers…Mais toi…rassure-moi, t’a comme même pas tripotté cette chose ? »

Un frisson me parcourut rien qu’à cette idée. Non sérieusement. Il ne l’aurait jamais tripotté. C’est contre nature ou alors…

« A moins que tu étais tellement en manque que t’avais pas d’autre solution »

J’avais dit cette phrase d’un ton amusé. Non je n’étais pas sérieux. Pas du tout même. Quoi que j’étais curieux dans un sens. Mais faut être abruti pour faire ça et il n’a pas la tronche de l’emploi. Mais c’était un moyen pour détendre l’atmosphère. Et surtout tenter d’oublier que derrière cette porte, y’a une mémé qui cherche ses proies…