l'étincelle de tes yeux [PV Angel]

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Le souvenirs, ce souvenir, espéré se souvenir, espéré avoir un passé, avoir des gens sur qui compter quand on revient, c'est tous ce que je souhaite, tout ce que je souhaitais. Sauf que je ne me souviens de rien, absolument de rien. Mon esprit est brouillé et ne reviens qu'en petite image, des petites images qui ne servent à rien, mise à part peux être réussir à rentrer chez moi. Il me reste des images et des mots puis un sourire et une phrase, une phrase auquel je m'accroche sans savoir pourquoi.

"-Je ne peux oublier, l'ange qui m'as sauvé la vie."

Jamais au grand jamais je ne pourais poser un nom sur la voix qui m'avait dit cette phrase mais je garde au fond de moi l'espoir que si je revois ce visage je pourais le reconnaître. Sa doit être quelqu'un d'important non? on ne dit pas ce genre de mot à n'importe qui, enfin je crois. J'étais peux être un peu n'importe qui avant, c'est possible. C'est dure, dure de ne pas se rappeler des choses qui se passent dans notre existence, j'aimerais avoir des éclats de rires, des images, des 'vidéos' plein la tête, j'aimerais pouvoir sourire en me souvenant d'une scène totalement stupide, mais je ne peux que pleurer en me rendant compte que je ne me souviens de rien, absolument de rien.
C'est fustrant, beaucoup trop et là je me sens suffoqué, comme si je manquais d'air. Je fouille dans ma poche pour trouver une boîte avec des pillules, j'en prend deux ou trois et juste après je me sens mieux. Il y a comme même des point positifs à cette histoire, je sais que je suis un skizophrène amnésique, que je sais pourquoi ma mère est morte et que grâce à des photos que j'ai toujours sur moi je peux me souvenir de son visage...et même de nos moments passé. Je souris et continue à marcher. je vois la villa et je sors une photo de ma poche pour regarder l'image et la maison en face de moi. Oui c'est bien la même, j'habite bien là. je marche, je sors une clé et j'ouvre. Je regarde autours de moi comme un gamin qui se retrouve perdu, je me sens mal ici, je me sens pas chez moi...je grimace et je frotte mon bras avec ma main.

"Heu il y a quelqu'un? Je crois que suis votre coloc'..."

Moi, allongée sur le fauteuil, dans la villa, en short noir de fille, le regard posé sur le plafond, regardant dans le vide. Complètement ailleurs, soupirant un peu. Il y a des jours ou voir des autres personnes, juste pour profiter d'eux le temps d'une nuit me gonfle. Lentement, j'entends une voix provenant de l'entrée, je souris lentement, et me relève pour aller poser un visage sur cette tête. Doucement, je me rapproche et le regarde patiemment, plongeant mon regard dans le sien, souriant faiblement mais en coin.

- Hey, comme on se retrouve.

Lui disais-je d'un air joueur et amusée. Pourtant, je semblais si fatigué, si déchargé, j'avais besoin de me retrouver et de reprendre des forces, également.

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Chanson à écouter en lisant

je regarde en face de moi et j'apperçois une ombre, puis une voix, j'essaye de ne penser à rien et je ferme les yeux quelques secondes. J'ai peur, je me sens tellement mal ici, en même-temps quel idée de venir à la Villa, je ne me rapelle plus d'eux, je ne devais pas les connaîtres assez pour ça. J'ai peur de ce que je vais entendre, de ce que je vais découvrir...
C'est étrange de ne pas se rapeller des détails de la vie, de ne retenir que ce qui nous marque réellement. C'est comme si notre existence est un grand mensonge, pour moi, ma vie n'est qu'un mensonge, je ne comprend plus rien, il y a tellement de chose qui ne vont plus.
Je fixe la personne qui vient de faire apparition et je reste silencieux un long moment.
Je plonge mon regard dans ses yeux, cherchant une réponse à la question qui trône dans mon esprit.
Qui est-il?
Je ne sais pas, absolument pas mais il est vraiment magnifique. Je garde le silence, cherchant dans mes souvenirs à quel moment j'aurais pus le rencontrer. Je grimace, j'ai mal au crâne à force de chercher, rien ne vient, sa m'énerve, horriblement, je suis fustré et je lâche un grognement de mécontentement.
J'ai peur d'avoir l'air bête devant cette ange brun, il sait qui je suis, j'ignore totalement qui il est.

" Qui es-tu?"

J'aurais voulue avoir l'air plus normal, mais ma voix sonne avec une légère intonation effrayé. Ne jamais se fier aux apparence, il est beau, mais sait-on jamais. Derrière un physique peut se cacher souvent des secrets.
Je lâche pour regard et le détails du regard, il est habillé de manière...peu habillé, il a un petit sourire qui me donne l'impression qu'il est fatigué et il est très petit, enfin juste par rapport à moi, cela dit. Sa voix, cette voix, elle me dit quelques choses mais de quoi.
Finalement je détourne la tête je soupire et m'approche de lui. J'ai un air aggacé peint sur le visage. Sa doit être fustrant de son côté, se retrouver en face de quelqu'un, qui a peut être jouer une place importante dans votre vie et qui malheureusement je se souviens pas du tout de vous. Même si c'est horrible à dire, j'espère ne jamais avoir été amis avec lui, ne jamais avoir fait quelques choses qui à de l'importance, être juste son colocataire et rien de plus.
Ainsi je peux faire comme si de rien n'était, sans le faire réellement souffrir.
Son visage, je ne veux pas le voir triste, je ne sais pas pourquoi, je m'accroche seulement à cette espoir. Ne pas le connaître, n'avoir jamais rien fait avoir lui.
N'être personne pour lui...

" Je ne me souviens pas de toi...désolé".

Je le regarde, surpris, mais regardant ailleurs par la suite.

- L'ange déchu qui a sauvé un ange qui tombait du ciel.

Sa seconde phrase, cela me fit rire, et doucement, je porte mes lèvres a son front et lui caresse la joue, avant de retourner m'assoir sur le fauteuil du salon.

- Moi, je me souviens de toi, je ne t'ai pas oublier... Tu es Phélis, n'est-ce pas ?

Malgré mes nombreuses conquêtes, je n'oublierais pas cette ange, celui qui m'as tendu la main, au moment ou j'en avais le plus besoin.

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Je le regarde perplexe, je ne comprend rien, absolument rien à sa phrase, mais je suis certain d'une chose, je n'aie pas l'air d'être un simple Colocataire selon ses mots.
Je le détails un peu plus du regard, essayant de me souvenir grâce à son image d'une personne, d'un détails, de quelques choses d'évident que j'aurais totalement oublier.
Mais il n'y a rien, je ne veux pas dire qu'il en existe plein de beau brun de son genre, mais des gens beau et attirant, il y en a de partout dans ce monde et plus particulièrement dans cette ville où tout le monde me ressemble.
Alors je décida de me concentrais sur sa voix, je ferme les yeux et essayent de me souvenir de certaines images, la seule chose que j'arrive à assembler à ce personnage c'est un soir de neige. Je peux faire mieux je le sais, non en faite j'en suis sûr, je peux faire, à coup sûr, mieux. Alors le réfléchis, de la neige, la nuit et moi, je me vois moi...qui essaye d'avaler la neige?!
D'accord, je ne devais pas être particulièrement malin. Mais ce n'est pas grâce, je cherche encore plus loin ignorant royalement la douleur vive qui s'éveille dans mon crâne. C'est seulement, je dis bien seulement quand je sens des lèvres se posé avec beaucoup de douceur que les images me viennent une à une. Il y a la boîte de nuit, April, le barman qui a voulue me violer en me droguant et Angel sorti de nul part qui me sauve. Oui voilà il s'appelle Angel. Un sourire satisfait apparaît sur mes lèvres. Je l'aie suivis jusqu'à chez lui, enfin suivis est un bien grand mot pour quelqu'un comme moi. Je n'aie pas fait attention à l'endroit où j'allais, je me rappelle de la soirée, du contacte de ses lèvres contre les miennes, des étoiles, de ses yeux sans étincelle et surtout de cette phrase, sa phrase qui est le seul souvenir que j'avais de lui.
J'ouvre les yeux, soudain un sourire un satisfait sur les lèvres. Je me souviens de tout, absolument tout, même D'audrey, la fille avec qui je me suis soûlé dans un château et qui se révèle être la troisième coloc'...
Je cherche donc Angel des yeux, ayant totalement ignoré sa dernière phrase et me dirige vers lui m'accroupissant juste en face pour poser mes mains sur ses jambes.

"Je t'avais demander si même moi je t'oubliais, toi, tu garderais un souvenir de moi, finalement tu te souviens...c'est magique.
Je suis désolé.
Je te promet quelques choses. Plus jamais je n'oublierais qui tu es!"

J'ajoutais à cette phrase un sourire certe enfantin mais incroyablement tendre et je le fixais de mon regard plongeant mes yeux dans les siens. Quand j'y pense maintenant, j'ai un but à accomplir, lui faire naitre une étincelle dans les yeux. Je me pencha légèrement et alla embrasser sa joue, habitude que je n'aie pas perdu avec les gens.

"Merci Angel tu es gentils."

De ne pas m'avoir oublier...J'ai honte et dire qu'il a fallu qu'il "m'embrasse" pour que je me souvienne...

Je le regarde s'agenouiller devant moi et mon regard se pose doucement sur lui, d'un regard protecteur, mélangé a la mélancolie. J'aimerais n'être jamais venu au monde, ma mère me manque tellement, mon père aussi, et mon enfance perdu, gâché, brisée, aussi. J'aimerais tant sourire a nouveau, rire sincèrement et ne plus feindre sur ma vie.

"Ne le sois pas, tu n'es pas fautif, le seul a plaindre, c'est le temps. Lui seul, efface les plus beaux et les mauvais souvenirs, quoi que l'on fasse, on les oublies."

Quand il m'embrassa la joue, mon corps fût parcourue d'un léger frisson qui ressemblait a un courant électrique qui me passait dans tout le corps. Mon cœur se mis a battre plus vite et ma respiration s'accélère et mon regard se posent sur ses tendres lèvres. Ce pourrait-il que mon corps le désire ?

- Non, je ne suis qu'un ange qui en aide un autre. Telle est mon devoir...

Je posais mon regard sur ses pupilles et lui fit un clin d'œil avant de sourire pour ensuite l'embrasser a mon tour, sur sa joue, également pour ensuite lui sourit de toute mes dents.

- Tu as faim, soif ? Tu voudrais visité peut-être ?

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Je plongeais mon regard dans celui d'Angel. Si il savait à quel point il se trompe, c'est beau ce qu'il dit, mais ce n'est qu'un mensonge, une simple, une foutue illusion. Mais je n'aie pas envie de me sentir coupable, je n'aie plus envie d'avoir peur de moi-même. J'aime bien ses souvenirs, j'aime bien l'innocence que j'avais au fond de mon regard. J'étais déjà malade à cette époque, mais je le vivais bien, parce que je savais pas encore, je n'étais au courant de rien.
Je suis bien conscient que je ne peux plus faire semblant et que c'est devenue à présent impossible. Mais ce n'est pas pour autant que je peux continuer à rêver, à croire en l'avenir, à observer les étoiles dans le ciel, à me comporter comme un enfant, comme un inconscient.
Je sens les lèvres d'Angel sur ma joue et je frissonne de nouveau. J'aime être avec lui, je ne saurais l'expliquer. C'est sûrement parce que d'un côté il est un peu mon contraire...
je souris, d'un sourire incroyablement doux.

" Non, je veux juste rester là, à côté de toi. De toute manière tu n'as pas le choix"

Lançais-je avec une moue mutine, finalement je lui tira la langue, avant de sourire de toutes mes deux. je préfère être comme ça. Etre triste, sa ne me va pas. pis je l'observa, avant de m'évarder dans mes pensées.
Je me suis fais une promesse à son égard, tant que je serais vivant, je ferais tout pour qu'elle se réalise. Angel, tu dois sourire réellement, tu dois faire naitre au fond de tes yeux une étincelle.
En tous cas, c'est mon objectif et croit moi, je ne l'oublierais pas, c'est une promesse que je te fais.
Je me met debout et dans un geste presque naturel j'alla m'asseoir sur ses genoux, pas d'un air provocateur, mon but n'est pas de coucher avec lui ce soir, rien à voir, j'ai juste besoin de le sentir contre moi, c'est juste affectif, rien d'autre. Je lâcha un long soupire et enfouis mon visage dans son cou, fermant mes paupières.

"Je suis le coupable, le temps n'a rien à voir Angel, je suis amnésique..."

Lançais-je soudainement, ne retirant pas mon visage de sa nuque, c'est pour cela que je murmurais. je sais très bien qu'il m'entend. mes mains effleurent son torse pour aller caressaient sa joue, je relève la tête et l'obverse.

" j'ai fallis oublier la promesse que je me suis faite pour toi"

je me demande si il y a beaucoup de gens qui veulent faire rennaître l'étincelle de ses yeux...J'aimerais bien savoir si beaucoup de personne se sont mit en tête de lui apporté du bonheur pour le voir revivre, pour qu'il ne soit plus triste. je ne sais pas pourquoi, mais j'espère que personne d'autre ne c'est mit cette idée en tête.
Je veux être l'ange qui lui sauve la vie, je veux juste être celui qui est là au bon moment et qui fait des choses que les autres n'ont jamais fait pour lui. je veux qu'il me trouve spécial, qu'il pense que je suis quelqu'un d'exeptionnel parce que je suis à ses yeux, la première personne, le premier "inconnue" qui décide d'au lieu de coucher avec lui comme avec un jouet, de le rendre heureux.

"je me suis promis de faire naître dans tes yeux, la même étincelle de bonheur que j'ai dans les miens. Je ne sais pas pourquoi, mais quand je t'aie vu triste la dernière fois, sa me fait mal. Alors je me suis mis en tête de te sauver de ta douleur. Pour que toi aussi tu puisse savoir ce que c'est de sentir son coeur se réchauffer de joie J'ai juste envie de te voir heureux. C'est la promesse que je me suis faite et tant que je serais vivant, je ferais tout pour qu'elle devienne réelle..."

Je baissa la tête, parce que j'avais honte de ce je disais, finalement, il doit me trouver infiniment con, j'ai l'air bien beau moi à rougir pour rien et à sortir des phrases de ce genre. En plus de me trouver con, il doit me trouver fou.

Je le regarde longuement captiver et d'une manière émerveillé, c'est dingue comme une personne peuvent vous connaitre tellement bien sans rien savoir a la fois. C'est cette impression que j'ai avec lui, il a le don de me sur-estimer, de m'élever au delà du ciel. Grâce a lui, lentement, je retrouve le sourire. Puis,, j'aperçois le sien et cela me fit naitre des larmes discrètes dans mon regard. Je ne dis rien, je ne fais que contempler, la petite vie sous forme de garçon qui se tient devant moi.

- D'accord.

Le faite de le savoir contre moi, me fit chaud au cœur, mon corps tressaillait et mon sourire s'affiche lentement sur mes lèvres. Je ferme lentement mes paupières, abandonnant toute idée de réfléchir et m'évade dans mon monde, celui ou je n'ai pas peur d'être heureux, de sourire et d'être humain. Car ici, j'ai peur de m'attacher a quelqu'un, pour le perdre encore une fois. Ça fait mal, tu sais. Aimer une personne comme ses parents, tellement fort et de ne pas les avoir vu pendant longtemps... Le pire, étant qu'après mon viol, je suis devenue une chienne, une vrai pute, comme qui dirais les autres personnes censés que ils me voit coucher a droite et a gauche. Mon cœur explose parce qu'il est en manque d'amour et j'agonise de ne pas avoir quelqu'un sur qui compter, mais tant de gens désire mon corps que j'ai du mal a refuser.

- Peut-être, mais tu n'es coupable en rien.

Quand il effleure mon torse, mon cœur se mis a battre plus rapidement... je m'en mordis la lèvre... Non, pas cette nuit, je ne veux pas profiter de lui, pas cette fois...Lentement, je me recule, avant de soupirer.

- Ah bon?

je soupire longuement et je ferme les paupières, avant de m'allonger sur le fauteuil, fatigué de mon passé, fatigué que tout soit si compliqué. L'entendre me parler, me rassurait, me réconfortais. Me touchait, même. J'aime entendre sa voix qui m'apaise. Serait-ce de l'amour au fond ? Je ne sais pas trop, je ne sais même pas dire si je suis amoureux ou non, vu que je suis infidle et je craque dés qu'on touche à mon corps...

Invité

Un dernier sourire et un soupire,un baiser au coin de tes lèvres et me voilà déjà détaché.
Je m'étais lever après avoir déposer simplement un chaste baiser au coin de tes lèvres, dans un geste tendre et innocent. Si seulement je pouvais l'être réellement. Mes pas se déposé silencieux et fluide sur le sol, comme si j'avais peur de réveiller un mort, comme si je voulais disparaitre dans ce silence...Il faisait légèrement frais pour moi, mais pas assez pour que je mette à trembler. je me rapprocha doucement doucement de la vitre que je caressa de mes doigts, ma peau est tiède, elle est glaciale, alors je frissonne tout simplement. Je respire lentement et dépose mon front contre celle-ci fermant mes paupières. C'est tellement étrange cette sensation qui parcours mon échigne. J'ai l'impression d'être incapable de savoir quel seront mes réactions et sa m'énerve de ne pas savoir ce que je pourais faire dans l'avenir, sa me vexe de ne pas pouvoir savoir ce dont je suis capable. Mes doigts glissent sur la vitre lentement, trop lentement, comme si j'essayais de me rappeler du contacte de ma peau contre le verre.
J'ouvre délicatement mes paupières et lève les yeux vers le ciel, découvrant une nuit sombre sans étoile, sans espoir.
Ce n'est pas ma soirée, ce n'est une nuit pour moi alors je baisse les yeux, caresse une dernière fois la vitre et me retourne pour me laisser glisser contre le verre et me retrouver assis par terre, de dos à la baie vitré. Je baisse les yeux sur le sol et entours mes jambes pliés de mes bras, une moue vidé de sentiment sur le visage.
Une sonnerie retenti dans ma poche, je ne sors même pas mon portable, je sais que ça veux dire que je dois prendre mes médicaments. Alors je fouille dans la sacoche que je me trimballe et je sors 5 ou 6 boîtes de médicament, j'en prend deux ou trois de chaque au choix et je me retrouve bientôt avec une poignée de pillule coloré.
Mon visage s'éttire dans une grimace, ses médicaments son tous des anti dépresseur et autre chose de ce genre qui n'ont qu'un seul but commun, m'assomer, me ramolir et finalement m'obliger à dormir.
Je les prend comme même et je sens quelques minutes plus tard les premiers effet arriver.
Je soupire quel enfer...
J'entend la voix d'Angel vaguement qui me parle, c'est vrai, je lui avais dis quelques choses tout à l'heure. Quoi déjà? ha oui sayé, ma promesse.
Un léger frissement m'échapper, indiquant que je retiens un rire.

"Personne ne mérite d'être triste et seul. Même toi mon ange...Alors tu peux compter sur moi. Je serais toujours là pour toi..."

Dis-je d'une voix suave et légèrement déraillé fermant lentement les yeux pour laisser mes mots s'envoler dans un sourire mutin. Les effets des médicaments commence déjà.
Première étappe, dévaguement total. Raison pour laquel je ris pour un rien...

Je dormais, encore, doucement, calmement, rêvant d'un monde ou mon passé ne me rattraperais pas. Je soupire, avant de me réveiller en sursaut, comme chaque nuit, le cœur battant, la respiration haletante. Je soupire un peu, fermant ainsi les paupières avant de regarder la pièce pour ensuite retrouver Phélis allongé par terre. Je soupire doucement et me lève avant de le transporter sur un lit décent. Lui caressant doucement le visage du bout des doigts après avoir recouvert son corps d'une couverture épaisse pour qu'il n'attrape pas froid.

-Repose - toi petit ange, tu en as bien le droit.

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Je me sentais partir vers un autre monde, un monde où le cauchemars humain ne me ratrappera pas et où mes pensées ont lieu d'être. Je me sentais couler dans une marre apaisante, comme si je m'envolais. L'air, les bruits, tout ce qui m'entouraient devenaient qu'un bruit de son, un décors futile. Mes yeux se refermaient, et comme à chaque fois que je partais dans un monde fait de rêve, ma maladie, mon amnésie pouvaient disparaitre quelques instants, quelques heures. Me laissant dans un état de paix assez étrange. La nuit ne fut pas bien longue, je me réveillais de temps en temps de spasme, rêve trop violent, trop réelle, je regardais autours de moi d'un regard effrayer, ayant peur que le rêve rattrappe la réalité. J'avais remarquer que j'étais dans une chambre, mais je ne m'en préoccupé pas plus que ça.
Après tout, où est-ce que l'importance se pose?
Je me réveille de nouveau, secoué pas un autre rêve, trop violent et trop réelle pour moi.
Mais cette fois-ci je n'arrive pas à me recoucher, je me met à paniquer et je vois tout autours de moi la même chose que dans mon rêve. l'atmosphère me semble lourde, beaucoup trop lourde. C'est tellement agaçant, tellement déplaisant. J'ai l'impression qu'on sert mon coeur, je tousse, je suffoque doucement, j'ai l'impression de sentir une poigne sur mon cou et quand je lève les yeux, je vois un visage, un regard haineux, j'ai peur, je panique.
J'aimerais qu'on me sauve là. Je veux sortir de cette réalité, je veux fuir.
Pourquoi dois-je être malade? Pourquoi j'y crois aussi fort? Pourquoi la poigne semble si réelle alors que j'imagine tout de A à Z...

Quand a moi, je mettais endormit sur le fauteuil, soupirant un peu, baissant la tête... avant de me laisser transporter au pays de morphée [sorry si c'est court =X]

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Je suffoque, doucement, je suis certains, je le sens au fond de mon être, je fais une crise et je suis seul, mon dieu, cette réalité est attroce, je suis seul, depuis toujours peux être? J'ai envie de pleurer, j'ai envie de crier toute ma haine, j'ai envie de cracher ma douleur une fois pour toute. A quoi bon faire tourner le monde si je reste toujours enfermer dans un cage en noir et blanc?! Pourquoi j'aime autant le bonheur, pourquoi suis-je ce que je suis?! Un spasme me prend, je sens mon coeur faire un bon brutale et douloureux dans ma poitrine, des voix dans ma tête se mette à parler, un brouhaha inconsumable et horrible. Si j'avais us un flingue à porter de main, j'aurais tirer, je vous le promet. Ma peau pâlis à force que les minutes passent, dans ma tête, des mots tel que "seul", "monstre", "contre-nature" me parviennent et j'en souffre, attrocement. Mon souffle se coupe et je ne suis pas en mesure de le reprendre, c'est si vrai, ses gens ont raison, ses voix dans mon esprit disent vrai, je ne suis qu'un monstre, une chose contre nature. Le bonheur doit penser que je suis aussi un monstre contre nature pour ne pas me laisser vivre. Mes yeux sont fermer et je cris, oui je crois que je cris, mais je n'entend pas ma voix à travers le bruit sourd à l'intérrieur de mon esprit. C'est comme si on venait de me jeter dans un stade et que chaque personne me crache sa haine à la figure, des fois ça n'a aucun rapport avec moi, mais c'est ma faute, pour moi c'est ma faute.
Je ne suis pas capable d'offrir du bonheur au gens et c'est horrible, si je n'aie pas le droit d'être heureux, j'aurais voulue que les autres le soient, au moins eux...
Je suis à deux doigts de me laisser tomber.
Mon dieu, ma gorge me brûle, l'air, l'air à disparue de la pièce c'est ça? Sa ne peut être que ça. Parce que sa me brûle beaucoup trop...

Soudain, je me réveille a cause d'un cauchemar, le même que toute les nuit, celui qui hantent mes rêves et mes soirées. J'en peux plus, je suis à bout de nerf, je me lève, allant fumer ma clope a l'écart, buvant mon verre d'eau avant d'essayer de prendre mes somnifères pour ensuite, remarquer et comprendre que je n'étais pas seul. Je le vois et le reconnais, je te reconnais et te sourit, mais d'un air nerveux.

-Désolé...

Puis, je te remarque, et comprends que tu va mal, je grimace de peur, je m'approche doucement et te tends le verre d'eau.

-Essaye de boire... ou détends-toi... je sais pas, tu souhaite quelque chose? Phélis ? Oo

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Je me sentais tournais, le monde autours de moi tournoyé à vive allure, me donnant une désagréable impression de nausé, trop désagréable, mais ce n'était rien par rapport au reste, c'était même innexistant. Je tensais de récuperer mon souffle sans succès, les voix dans mon esprit continuer à me faire souffrir, à me faire sentir coupable. Je ne suis capable de rien, je ne peux jamais rendre quelques heureux pendant longtemps. Le monde s'écroule, mon mon s'écroule. C'est là que j'entend une voix différente des autres, elle ne crit pas. mon dieu quelqu'un serait capable de m'insulter sans pour autant me crier dessus? c'est magique, j'ai les paupières close et je sers le haut de mon t-shirt, à l'endroit exacte du coeur. Il t'embourrine dans ma poitrine, des fois plus sourdement que d'autre, m'arrachant un cris de stupeur et de douleur. Une souffrance aigue s'empare de mon coeur. J'ouvre les yeux brutalement et je serre les dents. J'ai mal, il faut que je me calme. Je fixe la couverture, les yeux rond avant de lever la tête. Je ne suis pas seul...Une silouhette se trace petit à petit sous mes yeux et quand je reconnais parfaitement chacun de ses traits je ne peux m'empêcher de me jeter sur lui. Serrant sa nuque comme si ma vie en dépendait. Ma vie en dépend. je souffle difficilement mais j'arrive à articuler d'une voix basse et brisé.

"Je t'en pris, dit moi que je ne suis pas un monstre, dit moi que j'ai fais des choses bien dans ma vie..."

Je serre de nouveau la machoir et lâche simplement, avant de tousser violement.

"Fait taire ses voix au fond de moi..."

Je te regarde agoniser, pleurer et avoir des tendances schizophrénique. Je te comprends, même si moi, c'est différent. Lentement, je pose mes lèvres sur ton front et te caresse le dos du bout de mes doigts, te berçant doucement.

-Calme-toi, je suis là. Tu n'es pas un monstre, tu es merveilleux, tu es juste incompris... mais moi, je te comprends. Ne t'en fais pas, tu es en sécurité, ici, je ne te ferais pas de mal, pas a un ange, comme toi.

Invité

La sensation de perdre pied devenait de plus en plus puissante et je m'accrochais à Angel comme si il était le seul lien qu'il me restait de la réalité. Mon étreinte autours de lui avait un arrière goût de désespoir, comme si il était ce qui me permettait de garder espoir. N'avez-vous jamais senti votre coeur se briser à telle point, que même vous, l'homme qui ne perd jamais espoir, pensez à l'abandonner en chemin? Cette étincelle qui fait que votre présence sert de remède contre la sollitude? Je tombais, dans un profond trou noir, chaque réalité de mon existence me frappait toujours plus fort et j'avais l'immense conviction que tout n'était qu'une réalité amer, horriblement amer. Je me sentais sale, comme si j'étais la plus grosse ordure que le monde est pus porter. De quel droit ne puis-je pas offrir du bonheur au gens? moi qui n'est que donné désillusion autours de moi, de quel droit je puis me permettre de ne pas être quelqu'un dont l'étincelle au fond des yeux réchauffe? Combien de personne sont mort à cause de moi? Combien on perdu le chemin qui menait au bonheur par ma faute, combien on était déçu par ce que je suis devenue?
Ils ont raison, ils ont tous raison, je me mérite pas que l'on appelle Ange. J'ai déçu tout ceux que j'aimais, je les aie oublier un par un comme si ils n'avaient jamais tisser de lien avec moi, je me suis salis en devenant la plus grosse honte de ma famille, je n'aie pas était assez là pour ma mère alors qu'elle avait plus que tout besoin de moi au prêt d'elle.
Et c'est là où je me rend compte que tu ce que je croyais bien n'est en réalité qu'une étendue désertique, rien n'étais vrai, la vie n'est pas aussi simple que dans mes mots, mes rêves, mes croyances ne sont rien, ce sont de petite bête face à la cruauté de la vie.
Le bonheur n'existe plus, la vie tel que nous le voyons n'est qu'un assemblage de rêve illusoire. Tout se perds mais rien ne se retrouve.
Je me suis battu durant tant d'année dans l'espoir de revoir tout ce que j'avais perdu.
Sauf que maintenant je le sais, je m'en rend compte. Mes parents adoptif ne reviendront plus vers moi, mes anciens amis m'ont abandonner et ma mère est belle et bien morte, elle revivra pas, même si je fais tout pour, la vie m'a prit tout ce que j'avais.
Alors, maintenant, je me demande, parce que je reste l'être naif que j'ai toujours été.
Mon amnésie est-il une deuxième chance?
Je soupire, j'ai envie de crier, mais ma gorge est séche et ne me permet de ne prononcer pas un seul mot. Seulement, dans le plus grand des silences, une larme roula sur ma joue, bientôt suivis par plusieurs autres.
Et nous nous écrasons, et nous brûlons chacun à notre tour à chaque seconde
Tout ce que nous avons appris à oublier va revenir. Je relève mon visage doucement suffoquant encore et encore. Mon regard pourtant si lumineux d'habitude était vidé de sens, au fond de moi, j'espéré encore me réveiller demain sans aucun souvenir de ce qui s'est passer aujourd'hui. Et nous transpirons, et c'est doux. Et nous respirons comme deux machines. Et nous jouons, et nous prions jusqu'à ce que nous trouvions nos vices cachés.

"Je suis un monstre, je n'arrive pas à garder les gens au prêt de moi, je les fait souffrir en les oubliants. Je ne mérite pas d'être un ange..."

Mes yeux te regardent, mes lèvres se déposent sur ta peau glacés qui me fait vibrer mon sang. Te voir dans cette état me rends impuissant, impuissant devant une âme terrorisé par l'autre partit de la vie, celle qui nous souris malgré la peine, le bonheur, il n'existe pas, ce sont les humains qui le créer. Juste pour ce donner un avant goût du paradis. Tout n'est que mirage mais avec un peu de magie, on arrive a croire qu'un jour, être heureux, c'est possible. Te voir en train de pleurer, m'achève le coeur, je me sent coupable au fond, sans même savoir pourquoi tu me fais ressentir autant de sensation. Pourquoi mon coeur a mal quand tu es mal, pourquoi j'ai tellement envie de faire plus avec toi, alors que d'habitude, je suis le plus grand je m'en foutisme géant, au monde. Pourquoi j'agis comme ça, avec toi et sèche tes larmes qui me font mal et qui me fend le coeur en deux... pourquoi tout ça, explique moi ? Dis-moi pourquoi je me sens bizarre TT.

- Tu n'es pas un monstre, Phélis. Les monstres, c'est ceux qui profite des âmes innocentes, et qui en savourent chaques instant, jusqu'à que leurs victimes deviennent folles et veulent se donner la mort, à cause de leurs actes, les monstres, c'est ceux qui nous arrachent les biens les plus chers dans notre coeur, les monstres, c'est ceux qui nous retirent chaque années un peu plus, nos souvenirs que l'ont ne récupèreras jamais. Ça, c'est des monstre. Toi, tu es un ange dont les ailes ont été écorché par la vie ... qui elle, est devenu folle en nous faisant pleurer et subir les actes que les monstres ont commis... voilà, Phélis... Tu n'es qu'un ange aux milieu des démons, mais le paradis n'est pas si loin; il suffit d'y croire et de se laisser bercer par le courant, c'est tout...

Invité

il est trop tard pour avoir des regret, il est trop tard pour vouloir changer le passé, c'est déjà oublier et à chaque pas que je fais vers l'avenir, il disparait un peu plus, le passé, se drapant dans le néant, ce passé, le mien, celui que j'ai déjà oublier. Je serre entre mes doigts le t-shirt d'Angel, le froissant entre mes doigts fin. Chacuns de ses mots claquent dans mon esprit, tentant de briser mon état, avec peine, sans victoire. Je n'y crois pas, je n'aie plus envie d'y croire. Pourquoi l'espoir fait-il si mal et pourquoi aie-je autant de peine à lui courir après? Je soupire, séparant le peu de distance qu'il y avait entre nos deux corps pour me coller à lui à la recherche de cette désespérante réalité, ce bonheur utopique après lequel je cours, toujours et encore. Mes larmes ne s'arrêtent pas, à vrai dire, elles se ratrappent pour toute ses années où je n'aie jamais verser de larme. Parce qu'un homme ne pleure pas, un ange ne verse jamais de larme. Je ne pleure pas de douleur, ou pas tout à fait, mais de rage, d'une rage inconsumable et sans fin, j'ai l'impression, l'horrible sensation que ses mêmes larmes pourraient être capable de me brûler de de faire fondre ma peau, comme de l'acide. Ainsi je n'existerais qu'au nom du souvenir...Ma peine, ma douleur, ma souffrance est parti depuis longtemps, si j'en suis là, ce n'est pas à cause de mes croyances, mais à cause de ceux qui ont crus bon de me les retiraient. Je me relève légèrement et essuis rageusement les larmes qui coulent sans cesse sans s'arrêtaient, voulant à tout prix me foutrent plus bas que terre et faire sortir de mes lèvres ce que je n'aie jamais voulue dire, ce que j'ai toujours voulue garder pour mon coeur. Comme un coffre secret dont j'étais le seul à avoir la clé. Je ferme les yeux, laissant les gouttes de pureté tracer des sillons sur mes joues et grince des dent. Mon coeur me fait si mal. Combien d'horreur aie-je pus enfermer durant ses années? Combien de silence et de souffrance inavoué aie-je pus vivre?

"Je ne veux plus qu'on se serve de moi comme un jouet, je ne veux plus parcourir ses couloirs blanc et pâle de l'hôpital, je ne veux plus que l'on me dise que tout va bien alors que tout va mal, je veux plus qu'on me dise que je suis un ange, parce que je ne suis qu'un être humain dans le seul désir est de courir après le bonheur, je ne veux plus qu'on m'aime pour me trahir, je ne veux plus croire en des amours échoué d'avance, je ne veux plus de lien qui se brisent à cause de mes maladies, je ne veux plus de jeu, je ne veux plus croire que le passé peut revenir, plus beau et plus fort qu'avant. Je veux juste...vivre...est-ce trop demander.
Angel...est-ce trop demander de vivre sans souffrir?"

Je le regarde chiffonner le tee-shirt que je porte, entre ses mains, j'en rigole nerveusement, en le regardant, pour faire disparaitre ma nervositée. Te voir pleurer est une vision insupportable, j'aimerais tellement faire tout ce dont il est possible pour que tu me souris a nouveau, mais je ne sais que faire. Car prendre soin de quelqu'un, jamais on ne me l'as appris, pas même ma mère, elle est décédée quand je suis venue au monde, mon père ? Il a eu un accident mortelle de voiture... Et le reste de la famille, je ne la connais pas. Je ne suis qu'un orphelin.

Si tu veux vivre, prends ma vie. Prends là, fais ce dont tu as envie de moi. Tu te plains de vouloir vivre sans souffrir. Mais dis - toi, je crois que j'ai vécu pire que toi. Je sais que tu es amnésique. Tu sais pas qu'est devenue ta mère, tes parents... ta famille... Peut-être sont ils encore en vie. Moi, regarde - moi, une seule fois, juste une fois. Je peux dire que j'ai souffert, Phélis! J'ai... Ma mère est morte quand je suis venue au monde, ca fait 18 ans que je me sens coupable, en me disant que si je ne serais pas la, elle serait vivante. Mon père, un homme formidable est mort dans un accident de voiture, quand j'avais 10 ans, le jour ou je me suis fait violé par un de mes profs, ensuite, j'ai voulu me suicidé, Phélis... et regarde moi, je suis un monstre, car a présent pour gagner ma vie, je vends mon corps au premier venu... Alors Cesse de dire que tu es un monstre. Moi, oui, je peux le dire. Toi, non, bannis-le de tes paroles, ne le répète - plus... oublie-le, oublie-moi

Disais-je avant de tomber a genoux par terre, sanglotant sincèrement et profondément pour la première fois de ma vie, devant quelqu'un, devant lui.

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