« Matter les Bâteaux XD » [Pv]

« Matter les Bâteaux XD »
Pv. Callum (Onii-san).

Goodbye my Angel ...

Le regard porté au sol, une silhouette nouvelle se déplaçait vivement, cherchant à éviter le regard des passants autour. Un faible grognement parvint de sa gorge, les mains plongées en poche, il lança un regard noir à un groupe installé sur un banc. Ils souriaient bêtement parce qu'il était plus ... voyant que les autres ? Le nippon soupira longuement, courbant encore plus le dos. Il faiblissait sous les insultes, se laissait écraser par les autres car il n'avait pas grand chose pour se défendre. Son père l'avait plutôt bien battus et insultés. L'avait fragilisé mentalement et physiquement, il ne montrait plus aucun résistance face aux autres. Il évita agilement un groupe de touriste qui passait, un frisson lui parcourant l'échine désagréablement. Il releva bientôt curieusement les yeux, juste pour voir ou il allait et il se stoppa bientôt. Lucian redressa bientôt courageusement l'échine, baissant les yeux au sol en remarquant que ses stupides pieds l'avaient menés au port. Un sourire en coin naquit lorsqu'un oiseau aquatique passa au dessus de lui. Il descendit bientôt sur le port, relevant lentement vivement les yeux lorsqu'il apperçut un jeune homme à l'allure plutôt ... plaisante. Le visage du nippon n'affichait aucune émotion particlière et il surveillait le blond du coin des yeux. Il s'avança bientôt sur le quai juste à côté de celui ou était le jeune homme, s'accroupissant au bout du quai pour fixer l'eau, les mains posées sur les genoux. Un nouveau soupire passa ses lèvres entrouvertes tandis qu'il laissa ses fesses tomber au sol, faisant pendre l'une de ses jambes dans le vide, menaçant la surface de l'eau du bout de sa baskette. Son autre jambe était repliée contre son buste, il y avait appuyé son coude, le dos de sa main posée contre ses lèvres. Quel ennui ... les paupières du nippon se fermèrent bientôt, ses plus heureux souvenirs s'affichant sur celles-ci. Pourquoi était-il partit ... ?

Il m’aime un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout … La bonne réponse devait être la dernière après tout. Mais, une chose était sure c’est que moi je l’aimais beaucoup. Bien sûr tout cela sans que cela ne devient une relation ambiguë, bien qu’au fond les relations ambiguës me connaissent bien et me colle à la peau. Pourtant quand je pense à lui j’ai simplement envie de le serrer dans mes bras et ne plus jamais le lâcher. Me fondre en lui pour ne plus le quitter. Je veux le voir heureux, sourire, aimer… Petit frère, où es tu à présent ? Toujours chez notre père, qui semblait s’en prendre à toi sans que pourtant je ne puisse un jour t’aider de peur qu’il me fasse partir loin de toi. Et pourtant cela était bel et bien arrivé …J’avais voulus te montrer que je tenais à toi, cela avait causé ma perte. M’obligeant à rester loin de toi pendant un an. Une longue année à trainer partout dans l’espoir d’avoir de l’argent pour survivre dans ce monde de brutes, dans ce monde qui n’est surement pas fait pour moi. Je n’étais pas voulu après tout dans ce monde. Notre père m’abandonna pour partir… Quoique je lui en suis reconnaissant à présent car a ton tour tu es arrivé. Pour me donner envie de vivre et sourire de nouveau.

Sans me savoir où je pouvais errer de nouveau un peu comme si mon âme était relié à la sienne pas à pas sans le savoir je me rapprochais de lui. Me rapprochant alors de la personne la plus importante pour moi. Lui qui avait réussis à prendre la place de ma mère, celui qui avait réussit à faire battre mon cœur juste parce qu’il est un membre de ma famille, lui qui a fait que lorsque je suis avec lui je me sens heureux rien qu’en sentant son odeur. J’arrivais alors devant le port mon regard se porta autour de moi. Surtout sur les bateaux avant qu’une forme n’attire mon regard plus attentivement. Mon cœur rata un battement alors qu’un sourire se dessina sur mes lèvres. Lucian ! Je les retrouvais ! Il est là ! C’est lui, je le sais ! Je me mis alors simplement à courir pour m’arrêter à côté de lui, j’accroupis par la suite pour fixer l’eau tout en souriant. Mon sourire exprimant la grande joie dont j’étais victime. Je tournais lentement mon visage vers lui.

« Hey ! Alors tu veux partir en mer ? Tu vas quand même ne pas me laisser seul ici ? »

Je me penchais vers lui déposant un léger bisou sur sa joue avant de le regarder avec un grand sourire. Mon petit frère adoré je t’ai enfin retrouvé. Où alors m’a tu retrouvais… Enfin, le plus important c’est qu’on soit réunis ! Mais je le savais, j’en étais sur qu’on allait se revoir, qu’on allait pouvoir se revoir. Petit frère, si tu savais combien tu m’as manqué pendant toute cette année. Cela a été vraiment très long sans toi.

Les légères secousses de la mer le rendait vraiment nauséeux. Il tanguait légèrement, enfin, c'était son impression. Le silence était vraiment agréable. Enfin, il n'y avait que le bruit des vagues qui berçait lentement le jeune homme dont les yeux s'entrouvrirent bientôt. Je tournai un instant la tête pour fixer le blond torse nu. A baver, vraiment ... un vrai marin ! Un sourire en coin naquit sur les lèvres du nippon qui baissa lentement les yeux sur la surface de l'eau. Un soupire amusé lui échappa tandis que des bruits de pas lui firent relever la tête. Mmh ? Un squatter de quai ? Il ferma bientôt les yeux sans s'en rendre compte, manquant de plonger la tête la première dans l'eau. Les yeux du nippon se rouvrèrent brusquement lorsque la voix de l'inconnu retentit. Il avait la vague impression de le connaître c'était ... Un frisson lui parcoura l'échine tandis que le type posa ses lèvres contre sa joue. Cette odeur ... Elle était rassurante comme celle de ... son frère. Le nippon tourna vivement la tête, se relevant brusquement pour reculer de quelques pas, comme paralyser. Le regard porté sur sa silhouette, il passa sa main dans ses cheveux noirs.

Pourquoi ... ? Il était là ... Et Lucian ne pouvait plus bouger. Il était presque ... foudroyer sur place. Il n'aurait jamais penser que sa réaction serait telle. Il voulait tellement le revoir et là, l'envie de le voir partir était présente. Le nippon baissa lentement la tête, cachant son visage derrière ses cheveux tout en relâchant les muscles de son corps. Un affreux frisson lui dévala l'échine, ses yeux se fermèrent. Un gémissement plaintif parvint de sa gorge, il se sentait stupide et à la fois tellement heureux de le revoir. Il était mal à l'aise et voulait déjà ne plus être ici et en même temps se serrer contre son demi frère. Lucian colla brusquement sa main contre son front, serrant celle-ci contre son crâne, l'autre s'enroulant contre son ventre. Une brusque envie de vomir ... il était mal. Si on lui aurait dit que cela se serait passé comme cela, il ne l'aurait pas cru. Le nippon entrouvra lentement les lèvres, tentant d'articuler quelques mots qui ne ressemblèrent pas à grand chose. Lucian recula encore d'un pas, s'immobilisant par la suite, aussi raide qu'une planche de bois.

- ...

Ce n'était pas grand chose, mais on pouvait y voir un énorme effort, pour ceux qui le connaissait. Les rares personnes qui s'étaient familiarisées avec lui sans pour autant avoir noué de forts liens. Il était froid, associable, détestable ... Tout d'un démon assoiffé de haine qui pourtant se contient depuis des années. Il détestait les gens, depuis que son père avait mis son demi frère à la porte. Le nippon ne voulait plus approcher les gens, ne voulait plus avoir de relation quelconque avec quelqu'un. Lucian se redressa bientôt lentement, pour tenter de fixer son frangin, malheureusement, cela ne fut pas long avant qu'il ne détourne les yeux. Callum allait devoir se réhabituer à son petit frère car il avait beaucoup changer depuis son départ ...

Je dois avouer que je m’attendais totalement à une autre réaction… La sienne me fit prendre tous mes moyens, et j’étais bien incapable de bouger. Je le fixais sans comprendre pour est-ce qu’il agissait de la sorte. Lui qui avait l’air si joyeux d’habitude, lui qui me souriait, où était passé son vrai lui… Est-ce qu’il m’en veut, ou est-ce qu’on lui a raconté des choses sur moi qui la poussé à agir ainsi avec moi ? Je suis perdu totalement perdu. Je veux retrouver mon petit frère… Je reposais mon regard sur l’eau restant accroupis sans avoir envie de le regarder. Ca fait mal… Pourquoi est-ce que mon cœur me fait autant souffrir d’un seul coup ? C’est à peine si j’avais envie de respirer pour sentir de nouveau la douleur. Pourquoi est-ce que j’avais l’impression que je voulais disparaitre. Lui ai-je fais mal ? Non pardonne moi Lucian. Je ne voulais pas te blesser. Je suis un monstre non ? Si je n’avais pas eu une si mauvaise réputation notre père m’aurait surement laissé vivre encore avec eux au lieu de me mettre à la porte. Avait-il voulut protéger alors son fils chéri ? Je ne sais trop rien…

Je me redressais doucement pour me remettre droit sur mes deux jambes, mon regard se releva vers Lucian alors qu’un léger sourire s’afficha sur mes lèvres, un sourire forcé, je n’avais pas le courage de lui parler ou de rester plus longtemps avec lui. Pourquoi a-t-il agit de cette façon cela me donne simplement envie de pleurer… Oh… Je pleure déjà. Je m’écartais de mon frère tout en marchant rapidement pour quitter le ponton, poussant d’un coup d’épaule le matelot, quoi ? Je ne veux pas que des mecs mignons soit à porté de vue de mon frère et là j’étais vraiment de mauvaise humeur mais aussi totalement déprimé en peu de temps… Angel, où es tu ? J’ai besoin de toi, viens me réconforter dans tes bras, je t’en supplie, mon frère ne veux même plus m’approcher. Que dois-je faire ? Je perdus, totalement perdus, comme Alice lorsqu’elle arrive aux pays des merveilles. Je reniflais alors que bien vite je finis par me laisser tomber les fesses par terre. Remontant mes jambes pour enfuir ma tête entre celle-ci. Non, non ! C’est un cauchemar ! Lucian, ne peut pas réagir ainsi avec moi, ce n’est pas possible. Lui ai-je fais mal ?

Mon corps était secoué par d’affreux et douloureux sanglot qui par moment m’empêchais de respirer. Non ! Je ne peux pas le laisser m’échapper ! Il est à moi ! C’est mon frère ! Je relevais le visage bien vite alors que ma main essuya mes larmes pour me relever. Mon humeur change bien vite c’est temps ci et surtout si cela concerne quelqu’un de proche pour moi. Je fis demi-tour revenant sur mes pas. Mon regard se posa sur le marin qui regardait autour de lui, essayer de trouver comment il était tombé à l’eau. Ouais… Mignon mais rien dans la cervelle. Il me tourna le dos et j’en profiter pour le pousser de nouveau. Je sais, ce n’est pas sympa mais il m’a énervé là… Je me rapprochais de mon frère à grand pas attrapant alors son poignet en douceur pour le serrer légèrement.

« Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fais ? »

Mes yeux rougis fixaient les siens alors que je ne pouvais supporter l’idée de ne plus pouvoir être proche de lui à présent. Je serrais quelque peu son poignet avant de baisser la tête un air triste reprenant place sur mon visage. Moi qui croyais qu’une fois qu’on sera unis de nouveau on allait pouvoir continuer notre vie comme avant. Mais il avait changé, bien trop à mon gout.

Le regard porté dans le vide, mes paupières se fermèrent lorsqu'il se leva pour s'éloigner de moi. Je le savais, quelle relation pouvait-on avoir avec cette telle différence en moi ? Une tempête d'émotion me fit tituber légèrement, j'étais mal. Pourquoi cela devait-il m'arriver à moi ? Je l'ai chercher si longtemps et maintenant que je l'avais retrouvé, j'étais presque malade. Il ne m'avait rien fait, peut-être que je ne pourrais plus supporter la proximité, l'intimité que nous avions tout deux. Il passe bientôt sa main dans ses cheveux, soupirant longuement tandis que les pas s'éloignaient. Quelqu'un tomba bientôt à l'eau ce qui le fit revenir dans le dur monde. Le nippon se retourna de profil, tournant lentement la tête pour voir que le beau blond nageait à présent. Un sourire amusé naquit sur les lèvres du nippon, son coeur tambourinait douloureusement dans sa poitrine.

Le nippon s'avança de quelques pas vers la fin du quai mais il se stoppa dans son élan, voyant bientôt la silhouette de son demi frère revenirent rapidement. Qu'est-ce qu'il veut ? Le nippon fut un peu perturber lorsqu'il lui attrapa le poignet. Qu'est-ce qu'il avait fait ? Rien du tout ... justement. Lucian grimaça légèrement lorsqu'il serra sa main contre son poignet. Il s'approcha lentement de son demi frère, déposant doucement sa main libre contre son torse pour poser sa joue contre celui-ci. Ses paupières tombèrent lentement, il faisait tous ses gestes lentement, sans brusquer les choses.

- Rien ... pardon ...

Murmura-t-il doucement en entrouvrant doucement les yeux, libérant son poignet de l'étreinte du jeune homme. Soupirant longuement, c'était de sa faute. Son comportement avait beaucoup trop changé. Mais les nombreux coups de son père qu'assaillirent le nippon l'avait fortement renfermé et il était difficile de se laisser approcher de nouveau. Les yeux du nippon s'entrouvrirent, son regard porté dans le vague était voilé par la douleur et l'émotion. C'était vriament difficile ...

Lentement mon visage remonta alors que je sentis mon frère venir contre moi. Un léger sourire se dessina sur mon visage malgré le fait que je me sentais triste. J’y peux rien l’avoir contre moi me fait sourire je ne peux réagir autrement. Je baissais doucement mon visage pour sentir son odeur de nouveau alors que je le laissais enlever son poignet de ma main. Ses gestes étaient tellement lents, on dirait qu’il a peur de me toucher… S’il te plait Lucian, n’est pas peur avec moi. Tu sais bien que moi, je te verrais pas de mal, je ne pourrais jamais me le pardonner si un jour même sous la colère ou la folie ma main fait claquer contre ta peau. Pourquoi a tu changé ? Je suis perdu, tu devrais savoir que la moindre chose qui vient perturber mes habitudes me faire perdre mon équilibre. S’il te plait, Lucian redevient le petit garçon que j’adorais avoir auprès de moi… Ce petit garçon qui me souriait, sans limite. D’ailleurs tu devais avoir mal à force de sourire non ? Je veux te faire sourire de nouveau laisse moi t’emmener et te faire voir qu’on peut vivre heureux rien que tout les deux. Mes mains se posèrent doucement sur les épaules du jeune homme alors que je le serrais un peu plus contre moi.

« Tu ma manqué… »

Je te le dis, Lucian et je le pense sincèrement, j’ai vécut sans toi et cela ma fait très mal. Moi qui suis très famille. Quand vous voyez combien je suis proche de notre cousin… Enfin mon cousin, mais après tout Lucian est mon frère même si on n’a pas la même mère, il est mon frère simplement. On est né grâce au même salaud alors je pense que nos liens sont plus fort du fait qu’on doit le supporter. Je levais doucement le visage alors que mon regard se posa sur le marin qui venait de remonter de l’eau. Mon regard bleu devint glacial alors qu’il nous regarda. Il s’approche je le tue. Personne n’a le droit de toucher à mon frère quand je suis là. D’ailleurs il semblait l’avoir compris avec il s’éloigna sans rien dire. Un sourire se dessina sur mon visage alors que mon regard se reposa sur mon frère. Oh… Lucian si tu savais combien j’avais envie de rire, de vivre depuis que je te tiens dans mes bras.

Je lâchais doucement mon frère m’écartant légèrement de lui alors que je le regardais assez perturbé. Pourquoi est-il ici ? Non pas que je ne suis pas heureux de le revoir mais s’il est là c’et qu’il sait passer quelque chose. Est-ce ses parents qui ont eu un problème combien de temps était-il dehors ainsi ? Est-ce qu’il a bien mangé ?

« Comment ca se fait que tu es là Lucian ? Que c’était-il passé ? »

Le nippon se blottit doucement contre son aîné, refermant lentement les paupières lorsque sa voix retentit de nouveau. Lui aussi lui avait manqué ... mais il était bien incapable de le lui faire comprendre. C'était devenu un icerberg qui tenait par miracle au dessus de l'eau. Un morceau de glace si fin qu'il serait facile de le briser. Et pauvre glaçon mourrait à petit feu sous le soleil, il ne lui restait pas grand chose pour tenir debout. Le nippon serrait péniblement ses paupières l'une contre l'autre, cherchant à disparaître dans les bras de son frère. Son existence paraissait peu aux yeux de la plupart des gens, pourquoi ne pourrait-il pas simplement disparaître ? Cette étreinte s'éffaça bientôt, laissant le jeune homme perplexe, perdu. Il releva bientôt les yeux jusqu'au cou de son aîné, baissant ensuite ceux-ci au sol. Même si c'était lui, il était incapable de le regarder dans les yeux ...

Sa voix résonna à nouveau, faisant relever courageusement les yeux au niveau de son torse. Qu'est-ce qu'il fait là ? Pas grand chose ... Il a juste fuit la maison. Il en avait marre de voir ses parents s'engeuler à longueur de temps. Le regard voilé, il soupira bientôt, accrochant l'une de ses mains à son bras.

- Rien ... Il ne sait rien passé du tout.

Dit-il d'un ton faible, détournant bientôt la tête de côté pour cacher son visage sous ses cheveux. Coinçant sa lèvre inférieur entre ses dents, le nippon ferma bientôt les yeux, croisant lentement les bras pour les serrer contre son buste. La douleur était toujours là, c'était ... désagréable, vraiment. C'était une torture ...

Mon frère à changer vraiment… Et cela me bouffe de pas savoir pourquoi. Qu’est-ce qu’il y a eu bon sang Lucian ? Dit moi ce qui se passe à la fin ! C’est dur de se sentir impuissant pour aider quelqu’un… Surtout quand cette personne est votre frère. Je veux peux qu’il souffre ou qu’il garde quelque chose de dur pour lui. S’il te plait, Lucian fait moi confiance, fais moi confiance comme avant. Y’a-t-il quelque chose chez moi qui a changé au point que même avec moi tu agisses de la sorte ? Est-ce que je veux vraiment le savoir finalement ? J’en sais rien, peut-être qu’il vaut mieux que je me taise… Et que je le laisse en parler s’il le souhaite, mais est-ce pas une facilité pour ne pas affronter la réalité de ne pas lui demander ce qu’il a bien pu se passer. Je n’en sais rien. Je suis perdu, je veux juste faire le bonheur de mon frère après tout. Je vais faire des efforts pour le faire sourire de nouveau et rire. Mon regard se posa sur un bateau, qui avait l’air assez classe il faut l’avouer, de plus le marin semblait être partit. Un léger sourire borda mes lèvres alors que je pris avec délicatesse la main de mon frère pour le tirer avec moi pour qu’il me suive.

« Viens. »

Je lui adressais un sourire alors que je le trainais à l’intérieur d’un bateau. Je souriais alors que je lâchais légèrement la main de Lucian tout en visitant le bateau. Hum … J’irais bien faire un tour, je devrais passer mon permis bateau. Je pourrais emmener mon frère loin du monde entier pour le garder rien que pour moi. Je me retournais vers mon frère en souriant alors que je lui souriais, je n’allais pas arrêter de le faire jusqu’à ce que lui aussi, commence à sourire de nouveau grâce à ma présence.

« Je t’emmènes faire un tour ? Mais, je ne te promets pas qu’on puisse revenir… On risquerait de se perdre en mer… Alors tu en pense quoi ? »

Je me rapprochais de mon frère pour passer doucement ma main sur sa joue alors que mon sourire disparut lentement. J’y peux rien je m’inquiétais pour lui, j’ai peur qu’il ne souris plus jamais… Je laissais ma main se plonger dans ses cheveux avant que je ne la laisse retomber près de mon corps. Cela me serrais la gorge, il vaut que je lui demande mais… J’ai peur qu’il réagisse mal ou qu’il me dise qu’il y a déjà répondus. J’inspirais un bon coup avant de relever la tête et de lui adresser un grand sourire.

« Tu crois qu’il y a quelque chose à boire ou manger dans un tel bateau ? »

Je lui fis un léger clin d’œil avant de m’avancer vers le mini frigo qui comportais deux bouteilles de champagnes ainsi que quelques petites choses à manger. Je sortis alors une bouteille et des petits gâteaux trouvaient à l’intérieur. Je me tournais vers mon frère avec un grand sourire alors que je posais le tout sur une table non loin de nous.

[Je laisse tomber le "il" ><]

Mon coeur tambourinait douloureusement dans ma poitrine. L'envie de lui raconter tous ce qu'il m'était arrivé me torturait mais pas un son ne pouvait sortir. Cela m'était impossible, en tout cas, maintenant. Pourquoi est-ce qu'il souriait si facilement ? Comment y parvenait-il ? J'en étais incapable depuis qu'il était partit. Et dire que je m'étais fait à ma vie de fils unique et que, d'un jour ou l'autre, un demi frère s'amène dans la demeure et toutes mes habitudes se voient perturbées. Par sa faute, papa s'est encore acharné plus sur moi. Déjà que ton absence me fut pénible, les coups qui m'assaillaient me firent sombrer. Je suis devenu aussi froid et dur qu'un iceberg, rien ne pouvait m'atteindre et lorsque j'étais seul, je pleurais peut-être toutes les larmes de mon coeur jusqu'à ne plus pouvoir.

Je ne bronchai pas lorsque mon aîné me tira à lui pour que je lui emboîte le pas. Je le suivis en silence, regardant mes vieilles baskettes noires qui avaient déjà bien vécus. Nous arrivâmes assez vite à un bâteau abandonné par son capitaine. Je gardai les yeux au sol tandis qu'il lâcha ma main. Je me sentais ... vraiment mal tout d'un coup. Je pense, finallement, que sa présence m'est vitale. Je n'aurais pas cru que le simple fait de le voir devant moi me libère d'un tel poid. Faire un tour ? Parce qu'il savait conduire un bâteau ? Lorsqu'il ajouta qu'on ne retrouverait sûrement pas le quai, une faible grimace qui ressemblait fortement à un sourire naquit sur mes lèvres. Qu'est-ce que j'en pense ? Si je suis avec lui, perdu en mer, sur un bâteau de luxe, cela ne me dérangerait pas. Je n'aurais plus à me soucier de la maison, de mes parents, juste songer peut-être à comment retrouver terre. Lorsque la main de mon aîné frôla ma joue, j'eus un faible geste de recul, tournant ensuite la tête vers le sol. Je me sens stupide de réagir ainsi ...

Il s'en alla, après avoir ajouter un commentaire, vers le mino frigo pour garnir une petite table, non loin. Je m'approchai lentement de Callum, attrapant lentement son bras, mes gestes restant toujours si lent, pleins d'hésitations, de doutes. J'avais peur de le mettre en colère, de faire une gaffe et me voir encore recouvert de bleus. Je déposai doucement mon front contre son épaule, je viens de remarquer, il est bien grand mon aîné ! On a que trois ans de différence et on dirait un géant. Cette pensée étira mes lèvres en un faible sourire en coin, mes paupières tombant suivit rapidement de mon sourire.

- J-Je ... Tu sais ...

Comment le lui faire savoir, j'avais si peur de sa réaction. Qu'il s'en aille voir papa et lui faire je-ne-sais-quoi pour lui faire payer ma souffrance. Je serrai péniblement mes doigts à son eau, fronçant légèrement les sourcils. Ma voix devint tremblante, faible ... pleines d'hésitations, comme tous mes gestes.

- Papa ... C-C'est lui qui m'a rendu comme ça ... avant que tu n'arrives, il me battait. Mais pas vraiment ... ... Puis quant il t'as mis dehors, il s'est vengé sur moi ... parce que j'avais retrouvé, avec toi, l'envie de vivre ... j'ai même voulu te suivre dehors mais il n'a pas voulu et ...

Mes paroles étaient presque murmures, je ne voulais pas en dire plus. Je suppose qu'il comprennait ou il avait véritablement un problème. J'entrouvris péniblement les paupières, reniflant plutôt bruyamment. Oui, je sais, c'est pas éléguant ... mais bon, j'avais le droit. J'avais l'impression qu'à force de pleurer pour Callum, je n'avais même plus de larmes pour m'appitoyer sur mon sort. Aucune goutte ne roulait sur mes joues et pourtant, tous mon corps témoignait que si. Mais rien ... Mes joues ne seront, aujourd'hui, pas noyée sous des larmes noirs de far à paupière noir. Un énorme poid s'effaca de mes épaules, je restais accroché au bras de mon aîné, sans l'envie de m'en détacher, comme s'il allait partir, s'évaporer si jamais je le lâchais.

Je regardais mais trouvailles devant moi avec un grand sourire sur les lèvres. Je crois que venir tous les jours ici pour voler c’est une bonne solution quand on est pauvre ! Purée si je l’aurais sur avant… Je pris la bouteille de champagne pour alors essayer de l’ouvrir, certes cela pris du temps mais j’avais parvenu à le faire rapidement et le champagne coula un peu sur ma main avant que je ne pose la bouteille cherchant alors du regard des coupes. Autant fêter dignement nos retrouvailles. Et là ! Je te promets petit frère, je ne suis pas près de te laisser m’échapper encore. Mais alors que je cherchais les coupes je me fis stopper par le bras alors que Lucian venait de l’attraper. Mon regard se posa automatiquement et rapidement sur lui pour le regarder faire sans bouger. Un sourire attendrit pris place sur mon visage alors qu’il posa son front contre mon épaule. Je ne pus m’échapper de l’étreindre de peur qu’il ne s’envole loin de moi. J’ai déjà était séparé de lui un an c’est bien trop long pour moi. Tiens… Est-ce que j’ai grandit ou est-ce lui qui a rapetissais au faite ? Il semble plus petit qu’avant. Eh ! J’ai grandit ! Ouah ! La classe totale ! Niark Niark ! Je peux le dominer sans problème, là ! Il ne pourra jamais me regarder de haut !

- J-Je ... Tu sais ...

J’arrêtais bien vite mon petit délire personnel sur ma grandeur alors que le ton de mon frère m’inquiéta. Ou est-ce plutôt le fait que je sois protecteur avec lui ? Je n’en sais trop rien en faite… Lucian… Tu m’inquiète… Quelqu’un ta fait mal c’est ca hein ? Que se passe t-il… Je serais capable de tuer de mes propres mains le salaud qui aurait pu jouer avec toi, te faire du mal ou juste voler ton cœur. Je ne veux pas que tu souffres est pourtant c’est bien le cas… Tu souffres et je ne sais pas comment t’aider, est-ce pour cela que tu agis bizarrement avec moi est-ce que cela est lié à moi ? Est-ce de ma faute.

- Papa ... C-C'est lui qui m'a rendu comme ça ... avant que tu n'arrives, il me battait. Mais pas vraiment ... ... Puis quant il t'a mis dehors, il s'est vengé sur moi ... parce que j'avais retrouvé, avec toi, l'envie de vivre ... j'ai même voulu te suivre dehors mais il n'a pas voulu et ...

« Je vais le tuer… »

Je serrais les poings alors que je sentais mon corps trembler de colère, de haine contre notre paternel. Comme a-t-il osé poser ses mains sur mon petit frère, comment a-t-il osé, lui faire ca ? Il n’y arrive même pas aux chevilles et il ose le frapper. Pourquoi est-ce que je n’ai rien vu lorsque je suis arrivé… Pourquoi est-ce que je lui ai permis de rester dormir avec moi. Si je l’avais ramenais dans son lit comme toujours, je serais resté avec lui et j’aurais pu le protéger.

« Pardonne-moi Lucian… Si… Si je t’aurais ramenais dans ta chambre, il m’aurait jamais mis à la porte. Et j’aurais pu rester avec toi pour te protéger… Pardon. Mais… Je voulais te faire voir en même temps que tu comptais pour moi… Je n’aurais pas du faire cela. »

C’est vrai que cela était de ma faute non après tout… Si j’avais ramenais mon frère dans sa chambre cela ne serais pas arrivé. J’aurais du faire cela. Mais je croyais faire bien en même temps… Mon regard se posa sur la bouteille de champagne que j’attrapais alors pour boire directement au goulot. Tant pis, mais il fallait que j’essaie d’arrêter de m’en vouloir pour cela… Je soupirais longuement alors que je me laisser tomber peu à peu sur les fesses entrainant avec moi mon frère dans ma descente. Je le serrais de plus en plus contre moi alors que je tremblais légèrement. Non, il n’a pas pu lui faire mal. Je vous jure que j’irais le tuer, même si je dois passer après ma vie en prison j’aurais vengé mon frère. Je le ferrais avant de mourir, avant que je ne meurs je vengerais mon frère de notre père qui a osait le frapper. Je rapprochais doucement mes lèvres de l’oreille de mon frère alors qu’un soupire s’échappa de celle-ci avant que dans un murmure je ne lui dise.

« Je te vengerais petit frère… »

Je repris alors la bouteille de champagne pour boire de nouveau avant de lui tendre en souriant. Je voulais qu’il boive lui aussi. Après tout on vient de se retrouver on peut boire pour ca. Mes lèvres se déposèrent sur la joue de mon frère alors que mon bras passa autour de ses épaules pour continuer de le serrer contre moi. Allez boit un coup avec moi. D’un sens je ne lui laissais pas spécialement le choix vu qu’il avait déjà le goulot de la bouteille près des lèvres.

Le tuer ? Je fus paniqué à cette idée et serrai un peu plus son t-shirt entre mes doigts. Je n'aurais jamais du le lui dire. J'aurais facilement pu prévoir une telle réaction. Je suis stupide ... Et maintenant il culpabilisait. Je suis vraiment un imbécile. Je désserrai lentement mes mains, relevant la tête vers mon aîné. Je ne veux pas qu'il se rabaisse à faire la même chose que papa, ce serait aussi stupide que moi.

- N-Non ... Ce ... J'ai beaucoup apprécier le fait que tu m'es gardé près de toi. Papa ... était sûrement jaloux ...

Soufflais-je péniblement en baissant le visage pour cacher celui-ci derrière mes cheveux. Je fus bientôt entraîner au sol par une force que je ne vis même pas venir. Je me retrouvai subitement entre les jambes de mon aîné, collant, par réflexe, mon dos à son torse. Mon frère but bientôt à la bouteille, voulait-il se saouler pour oublier ? C'était une idée peu interessante à mes yeux. Je suis loin de tenir l'alcool, peu importe la quantité. Me venger ? Je fermai vivement les paupières, les serrant l'une contre l'autre. Je ne veux que personne ne meurt, même si j'ai eu mal ... je ne veux perdre personne, que ce soit par la distance ou le fait de perdre la vie. S'il le tue, il ira en prison et j'aurais perdu l'être qui, à mes yeux, est le plus cher au monde. Je ne veux plus le perdre, plus jamais ... Si je suis avec lui, je sais que rien ne m'arrivera. Mais je suis incapable de le lui dire ... malheureusement.

Je fus presque forcé à boire ce champagne. Mais l'envie n'y était pas. Je n'avais pas envie d'être saoul, loin de là. Mais nos retrouvailles devaient peut-être être fêtées, non ? Mais le fait d'être dans un bâteau qui n'était pas le nôtre, de boire le champagne d'un inconnu me mettait mal à l'aise. J'entrouvris bientôt les yeux, saisissant lentement la bouteille pour boire quelques gorgées, peut-être trop rapidement. J'étais loin de savoir qu'il ne fallait pas boire si vite ... Je sentais déjà ma tête tourner, une migraine qui commençait. Une grimace et un gémissement plaintif, ma main se posa contre mon front tandis que je décollai mon dos de son torse. C'était déstabilisant de boire si vite ... je perdais pied, je voyais tout bouger. Comme si j'étais resté sur une toupie jusqu'à son arrêt complet. Sauf que je n'avais pas envie spécialement de vomir.

- Je ... tiens vraiment pas l'alcool. Désolé à l'avance si je fais quelque chose de bizarre ...

Je me connaissais, la seule fois ou j'ai bu, j'avais fait que des conneries. Je m'étais réveillé avec une geule de bois horrible et accompagné d'un ami. Il m'a affirmé qu'on avait rien fait mais que je l'avais embrassé sans gêne. Imaginez dans quel état j'étais ... s'il y avait eu un trou de souris, je m'y serais bien caché dedans pour ne plus en sortir. Je planais presque, c'était vraiment désagréable ... mais je n'avais plus mal au coeur. Par compte ma tête lançait affreusement. Je bus de nouveau du champagne. Même si c'était pas bon ... j'aimais bien cette sensation de ne plus toucher le sol. J'appuyai bientôt ma tête contre l'épaule de mon frère, fermant lentement les yeux tandis qu'un soupire absent m'échappa. Je tanguais même sans être en pleine mer. Pire qu'un ivrogne quand je m'y mets. Je passai ma main dans mes cheveux, découvrant, depuis longtemps, mon oeil droit. Il n'avait rien de spécial, il y avait juste une cicatrice dessous que je n'aimais pas montrer.

J'étais presque totalement ivre, à moitié ... voir même à un quart conscient. Encore une ou deux gorgées et je serais partit pour la soirée. Je me défis bientôt de l'étreinte de mon aîné, me relevant lentement, titubant sur place pour tenter de faire quelques pas. Sans grand résultat, je me retrouvai les fesses au sol, presque allongé sur le dos, ce que je m'empressa de faire. Un nouveau gémissement plaintif brisa le silence tandis que je fixais le plafond. Je détestais ne pas pouvoir être capable de tenir debout. Surtout que Callum pouvait rire de moi. Je fermai bientôt les yeux, si jamais il riait, j'allais devoir le faire taire.

Je regardais mon frère boire alors qu’un rire s’échappa d’entre mes lèvres en le voyant boire ainsi. Il à une bonne descente dis donc. Mais est-ce qu’il tient l’alcool au moins ? Personnellement ca va tant que je n’abuse pas mais après j’ai tendance à être sur mon nuage et faire des choses que naturellement je ferrais avec plus d’hésitation… Je me penchais quelque peu pour le regarder, han là, là ! Il est déjà bourré ? Pauvre petit… Je souriais en le regardant, je crois que je ne vais pas l’emmener en boite de nuit de suite mon frérot. Il a encore besoin à apprendre à boire au moins un verre sans être malade ou bourré de suite. J’espère qu’il ne sera pas malade, vu que bon je lui aie pas demandé s’il voulait boire ou pas.

- Je ... ne tiens vraiment pas l'alcool. Désolé à l'avance si je fais quelque chose de bizarre ...

« Je crois pas que tu arriverais à m’étonner… »

Le pauvre… Mon petit frère chéri je suis désolé de t ‘avoir fait boire mais on ne peut pas ne pas fêter nos retrouvaille après tout. Je le regardais faire sans rien dire, le fixant sans un mot alors qu’il se remit à boire. Peut-être que je devrais l’arrêter non ? Oh ! Il est assez grand non pour savoir ce qu’il fait… De toute façon il est avec moi, et rien de grave ne lui arriveras tan que je serais là pour veiller sur lui. Je le sais, j’en suis sur… Je le regardai d’un air attendrit comme une mère que prend soin de son enfant alors que je caressais doucement ses cheveux. Mais bien vite il bougea surement pour se mettre debout. Mais il avait l’air d’avoir du mal à marcher. Un rire s’échappa d’entre mes lèvres alors qu’il finit sur le dos. Je crois que j’ai jamais autant rire de toute ma vie. J’avais du mal à m’arrêter de rire, je crois que c’était à cause du champagne que j’avais bu et aussi à cause du fait que j’étais heureux de le revoir. Je me levais alors pour me pencher au dessus de lui en souriant toujours cet air attendrit sur mon visage. Petit frère tu es adorable. Je me mis à genoux près de son visage alors que je le fixais quelques instants.

« Ben, alors ! On tient plus debout mon chéri ? »

Chéri ? Oui, mais pas dans le sens que je pourrais le dire à mon amant c’est juste un petit mot amical pour mon frère. C’est mon petit frère chéri, donc au lieu de dire tout cela on réduit à Chéri… Ca va plus vite n’est-ce pas ? Je passais doucement ma main dans ses cheveux pour dégager quelque peu son visage avant de lui prendre un bras pour l’aider à se mettre assis.

«Je crois que tu as assez bu pour aujourd’hui toi… Tu ne tiens pas vraiment ca, c’est vrai. Je peux même pas dire de t’emmener un jour en boite de nuit. Je pourrais même pas danser. »

Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je passais son bras autour de mes épaules ma main pris la sienne alors que mon autre main passa autour de sa taille pour se poser ensuite sur sa hanche. Je l’aidais par la suite a ce remettre debout sur ses jambes dans l’espoir qu’il tient enfin. Mais bon je pense que j’allais devoir l’aider. Je le fis doucement avancer vers la table pour lui tendre devant le nez des petits gâteaux, il fallait éponger de suite l’alcool avant qu’il se met à danser la macarena devant moi.

Pas à l'étonner ? Il le serait sûrement ... j'étais peut-être capable de tout, malheureusement. Je déteste l'alcool, enfin, je n'aimais pas le goût mais j'aimais ses effets. Cela me permettait d'oublier pour un temps ... jusqu'à être malade. J'entendis bientôt un rire qui m'agaça. Je me redressai sur mes coudes, fronçant les sourcils en tournant la tête vers mon aîné. Méchant grand frère ! Je levai bientôt le menton tandis que Callum plaçai la sienne au dessus. Tenir de bout ? Nan, pas vraiment ...

Je fermai bientôt les yeux, un lancement douloureux dans la tête. Je soupirai bientôt, me retrouvant assis avec l'aide de mon frère. Je voulais boire encore ... Pourquoi ne voulait-il pas ? Je me retrouvai debout, les joues rouges pivoines, je trouvais ses mains trop maladeuses. Je titubai maladroitement, me retournant ensuite pour m'accrocher aux épaules de mon aîné. Je me laissai mener jusqu'à la table puis fixai d'un air absent les petits gâteaux. Je n'avais pas vraiment faim voir pas du tout. Je déposai la paume de ma main contre le bord du plateau, repoussant doucement celui-ci vers Callum.

Je m'approchai maladroitement de mon frère, enroulant mes bras autour de son cou. Je posai mon front contre son épaule, soupirant longuement en fermant les yeux. Le bâteau tangua subitement, me faisant perdre équilibre et je tombai sur mon aîné, l'entraînant avec moi au sol. J'étais vraiment bourré là, je n'avais même pas remarqué que j'étais à califourchon au dessus de Callum. Je rouvrai lentement les yeux, plantant mon regard dans le sien. Je n'avais plus regarder personne dans les yeux depuis ... longtemps. Un faible sourire étira mes lèvres, je n'avais plus les idées claires du tout ... Je déposai lentement mes lèvres au coin des siennes, maladroitement. Mes yeux se fermèrent lentement tandis que je posai mes lèvres contre les siennes. Ca goûtait le champagne c'était ... grisant ... même si j'en aimais pas le goût.

Je sais que, normalement, je me serais abstenu de le faire, je n'y aurais même pas songé mais là, c'était différent. J'étais ivre et c'était la mer qui m'avait amené dans cette position. Alors mon cerveau engourdi avait fait la liaison et voilà. C'est pas moi ! Et si on vient à en parler quand je serais sobre, je risque d'aller me cacher et ne plus sortir de mon trou. Je décollai enfn mes lèvres des siennes, entrouvrant les paupières alors qu'une grimace de douleur s'accrocha à mon visage et je me redressai, posant ma main sur mon front.

- J'ai mal à la tête ...

Sale gosse va ! Il ne veut même pas des gâteaux. Han ! J’avais bourré mon frère, si notre père saurait ca, je me serais fait tuer… Que faire à présent ? Attendre… Je ne vois pas d’autre chose à vrai dire, tant pis j’allais attendre que mon frère décuve pour lui faire la moral de pas boire de cette façon. Je le regardais passer ses bras autour de mon cou sans que je ne l’empêche après tout pourquoi faire… Tiens j’ai comme l’impression que tu sens le champagne… Je le regardais alors que moi je regardais le bateau, roh ! La classe je voudrais avoir la même… Enfin je veux déjà me payer une moto dès que possible, pas les mobylettes qu’on voit qui n’avance pas ! Une vrai qui a un doux ronron lorsqu’on accélère et qui en peu de temps vous à mis pas mal de distance dans la vue. Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres alors que je sentis le bateau bouger brusquement surement un autre qui rentrait au port. J’aurais pu tenir mon équilibre sans aucun problème mais le problème c’est qu’un gros me tomba dessus. Oui, le gros c’est mon frère. Il ne l’est pas mais à force qu’il s’appuie ainsi sur moi ca fait lourd…

Un gémissement de douleur s’échappa d’entre mes lèvres alors que je rouvris les yeux. Quel beau tableau… On pourrait croire qu’on est bourrés tous els deux dans cette histoire ! Mais non… J’étais normal. D’un sens est-ce que le terme normal me va ? Mais bon cela semblait le faire rire c’était déjà ca non ? Enfin cela semblait l’amusait, il souriait… Je le fixais sans rien dire lui rendant son sourire alors qu’il se pencha vers moi. Je sentis son souffle se rapprocher de mon visage. Je ne sais pas pourquoi je n’ai pas bougé… Surement que je m’attendais pas à cela, et c’était le cas. Je ne m’attendais pas à ce que mon frère m’embrasse. Enfin je l’embrasse mais sur la joue, la il s’agit de sur la bouche. Je ne sais pas, j’avais même pas réussit à réagir j’étais bien trop surpris, et je restais sans bouger, mon souffle était coupé. Mon regard fixait le visage de Lucian que je voyais vraiment de près pour une fois… Alors se redressa pour mettre sa main sur son front ma langue passa doucement sur mes lèvres. J’étais encore sous le choc…

- J'ai mal à la tête ...

J’avais compris sans me le dire Lucian, tu dois être totalement retournait pour m’embrasser… Je me raclais la gorge alors que je me redressais en m’appuyant sur mes bras. Lucian pourquoi ? Tu ne devais surement pas t’en rendre compte… Je le poussais légèrement pour que je puisse me mettre à genoux en face de lui. Je le regardais alors sans que je sois capable de le regarder dans les yeux. Oui, ben c’est le premier qui a réussit à me faire sentir gênais… Je restais sur place à la tête baissais fixant le sol alors que je n’arrêtais pas de me souvenir de ce qu’il venait de se passer. J’avais bien eu le contact de ses lèvres contre la mienne n’est-ce pas. Mes doigts se posèrent doucement sur mes lèvres justes entre mes deux piercings tandis que je fermais les yeux. C’est une chose qui aurait jamais du arriver. J’inspirais un bon coup avant de sourire légèrement et de regarder de nouveau mon frère. Bon allez il faut partir à présent. Enfin essayer… Je me relevais alors que je pris le bras de mon frère.

« Allez Lucian… Il faut sortir de là. »

Malheureusement, je n’avais pas peine finis ma phrase qu’un couple rentra dans le bateau limitant en se jetant l’un sur l’autre carrément. Sans même faire attention à nous ils commencèrent à s’embrasser avec fougue. Je me baissais alors en tirant sur mon frère pour qu’il en fasse de même. Non… Ce n’est pas vraiment mon jour niveau conditions bizarres… Oh ! Ce n’est pas possible, autant se cacher sous la table où il y avait une longue nappe on ne risquait pas de nous voir, je mis cachais alors que je tirais pour qu’il me rejoint. Bien vite d’ailleurs le couple se retrouva au dessus de la table, je vous jure que j’étais heureux qu’elle soit en bois massif et que les pieds soient clouée au sol… A mon avis leurs hormones avaient étaient trop forte sur ce coup là, vous qu’ils poussèrent tout ce qu’il y avait sur la table sans même remarquer que cela n’était pas à sa place… Oh ! Que faire à présent ? Je n’ai pas spécialement envie d’entendre les ébats d’un couple…

Je posai un regard voilé sur mon aîné qui restait au sol. Il semblait ... étonné. Qu'est-ce que j'avais fait remarqué ? Je l'ai dit que j'allais le surprendre. Je suis sûrement capable de tout si je suis "inconscient". Je le regardai se redresser, détournant ensuite les yeux au sol. Il me poussa bientôt, sûrement pour que je ne l'écrase plus. Je levai lentement les yeux vers les siens lorsqu'il m'attrapa le bras. Sortir ? Sortir d'où ? J'étais plutôt perdu. Mon regard vira ibentôt vers l'entrée de la pièce alors que deux personnes se jetèrent l'une sur l'autre. Héé ! Qu'est-ce qu'ils se passent ... ? Je suivis sans borncher mon aîné sous la table, je ne comprennais pas ce qu'il se passait. Je levai bientôt les yeux sur le dessous de la table, les bruits qui s'entendaient étaient assourdissants. Enfin, pour moi, il l'était. Je me blottis entre les jambes d'Oniisan, levant la tête pour poser celle-ci sur son épaule. Un faible gémissement plaintif parvint de ma gorge mais cela ne semblait pas dérangé les deux personnes bien occupées.

J'entrouvrai bientôt les lèvres, tournant la tête vers celle de mon aîné, fixant d'un air vague ses lèvres. Je ne comprennais pas ce qu'il se passait, pourquoi ne pas lui demander ? Je redressai lentement la tête, fixant le sol entre mes jambes sans raison.

- Dit ... ? Ils font quoi là ?

Murmurais-je en tournant la tête vers lui. Je posai ma main sur le genou de Callum, collant mon dos contre lui. Finallement, je me redressai, me plaçant sur mes genoux pour me retourner vers Oniisan. Je déposai mes mains sur ses épaules, collant mon front au sien. Avais-je à nouveau le droit de l'embrasser, c'était loin d'être désagréable. Je levai les yeux vers les siens, soufflant nonchalament sur ses lèvres.

Oh ! Je n’y crois pas ! On se retrouve vraiment dans une situation dès plus spécial. Quel horreur… Je laissais mon frère se mettre entre mes jambes tandis que je passais mes bras autour de lui alors que je le serrais. J’avais peur qu’il fasse quelque chose de bizarre… Mon regard se posa sur mon frère alors qu’il eut un gémissement plaintif ! Oh non ! Lucian ne fait pas de bruit… Mais apparemment ils ne l’avaient pas entendu, une vraie chance il faut l’avouer ! Surtout qu’il ne faut pas se faire voir on est bon pour aller faire un tour en prison là. Je le regardais sans rien dire bien que j’avais bien envie de lui dire d’arrêter de fixer ainsi mes lèvres mais j’en eu pas vraiment le temps. Alors qu’un gémissement me fit lever le visage au dessus de moi. Oh non ! Ils pourraient faire ca dans une chambre ! Comme tout le monde, bon certes il m’arrive de pas le faire dans une chambre mais là, on est là nous ! Quoique, il ne vaut mieux pas qu’ils le sachent.

- Dit ... ? Ils font quoi là ?

« Heum… Ils… Se montrer leur amour respectif… »

Oui, je sais mais je ne sais pas quoi lui dire… Et puis je ne mens pas tant que ca, enfin sauf s’ils s’aiment pas et que cela est simplement sexuel mais, bon ca serait plus petit pour moi… Je sursautais légèrement alors qu’il se retrouva en face de moi. Mon regard se posa automatiquement dans le sien. Hum… Lucian. Arrête d’être aussi proche de moi, j’avoue que cela me gêne. Bien que d’agréable frisson me parcoure le corps alors que je sentais ton souffle sur moi. Han. Et puis merde ! Je me penchais juste un peu ce qu’il faut pour réunir nos lèvres. Je ne sais pas ce que je suis en train de faire, je n’en ai aucune idée. Mais, ca doit être l’atmosphère aphrodisiaque de la pièce qui me donne envie de l’embrasser. Mais ce n’est pas normal d’embrasser son demi-frère surtout lorsqu’on en a vraiment envie et qu’on sait qu’il est bourré et que lui ne réalise pas ce qu’il fait… Alors pourquoi est-ce que je ne peux pas séparer mes lèvres des siennes pourquoi est-ce que j’ai tellement envie de l’embrasser, pourquoi est-ce que je ne veux pas lui dire d’arrêter. Pourquoi est-ce que je sens mon cœur accélérer ? Comme ci j’étais enfin heureux de pouvoir l’embrasser depuis le temps. Mes mains se posèrent sur les hanches du jeune homme alors que je voulais approfondir le baiser. Quémandant alors l’entre de la bouche avec ma langue. Qu’est-ce que je fais… Je suis devenu complètement fou. Je ne peux pas faire ca, pas à mon frère, je ne peux pas profiter de la situation surtout si c’est lui. Je le repoussais alors avec mes mains tournant mon visage alors qu’un soupire s’échappa d’entre mes lèvres. Non je ne peux pas faire ca. Je fermais les yeux alors que j’entendais les deux autres au dessus prendre leurs pieds. Cela m’énerve vraiment !

Leur amour respectif ... ? Etrange. Et je n'avais pas vraiment la tête à réfléchir à ce qu'ils venaient de me dire. Je n'avais pas trop de mal à oublier les gémissements et soupires du couples, au contraire, et Callum m'y aidait beaucoup. Je préférais porter mon attention sur lui plutôt que sur les deux inconnus. Nos lèvres se scellèrent bientôt de nouveau, mes yeux se fermèrent. Je n'ai pas le souvenir d'avori déjà embrassé quique ce soit de cette manière et même si c'était mon frère, cela était loin de me déplaire. Malheureusement, mon "ailleurs" brumeux s'évapora lorsque sa langue glissa sur ms lèvres. Que voulait-il ? Je ne sais pas ce que je dois faire. Tellement que je paniquais subitement mais il me repoussa sans raison. Je levai bientôt la tête vers le dessous de la table, soupirant longuement. Et ben, ça fait du bruit, l'amour partagé ...

Je me rapprochai bientôt de mon aîné, frappant bientôt mon crâne contre la table. Un murmure m'échappa, témoignant la douleur, tandis que je posai mon front contre l'épaule de mon frère. Ils ne devaient pas l'avoir remarqué étant donné que même eux martelaient la table. Je frottai bientôt la pointe de mon nez dans son cou, mon souffle courant contre sa peau. Je murmurai un "pardon" avec un ton exténué et plutôt ... absent. Le champagne, c'est pas bon pour moi ...

Je me torturai l'esprit à essayer de garder les yeux ouverts, à me rendre compte de ce qu'il se passait. Malheureusement, l'alcool avait facilement raison de moi et je ne pouvais pas comprendre ni même être un minimum conscient de ce que je pourrais faire. J'espérais seulement ne pas avoir fait quelque chose de trop ... étrange, je ne voudrais pas avori à me cacher demain de mon frère parce que j'aurais fait une bêtise. Ou qu'il s'en aille à nouveau ... Je levai bientôt courageusement les yeux vers sa mâchoire, cherchant désespéremment à voir les siens sans bouger la tête. Mais cela restait impossible. Je levai alors ma tête de son épaule, accrochant doucement l'une de mes mains à ses cheveux, au dessus de sa nuque. Il faisait beaucoup trop de bruit à mon goût, les deux personnes au dessus. J'avais bien envie de le leur faire remarquer mais cela risquait de mal aller pour nous deux après ... enfin, je crois. Il me restait un minimum conscience pour penser aux conséquences, même si c'était difficile et douloureux pour mon cerveau engourdis.

Je continuais de regarder le sol passant ma langue sur mes lèvres alors que je dois avouer que je rêvais de pouvoir l’embrasser de nouveau. Malheureusement il fallait que je réalise qu’il s’agissait de mon frère et que notre lien de sang venait encore plus nous barrer la route. Déjà que la société accepte mal les personnes aimant le même sexe que le sien si en plus deux frères s’aime… Qu’est-ce que cela va donner ? Je dois alors l’aimer sans pouvoir lui montrer. Enfin je ne dis pas du sens lui montrer forcement comme le couple au dessus de notre tête mais au moins pouvoir le chérir et le rendre heureux. Je ne suis pas capable de faire cela… J’y arriverais pas, je voudrais toujours plus. Je l’avais sentit lorsqu’on vivait encore sous le même toit. Chez ses parents, c’est pour ca que jamais j’avais voulus qu’il dorme avec moi car je savais pertinemment, je connaissais déjà mes sentiments. Dès le premier jour je l’avais senti, j’avais eu comme un coup de foudre pour lui. C’est sur pour cela que j’avais voulus dès le départ prendre des distance avec lui mais je n’avais jamais réellement réussit. Mon petit frère… Je t’aime tu sais, et pas seulement comme un frère qui aime son cadet. Mais tu ne le sauras jamais… C’est pour ca que je dois éviter de faire se genre de chose même si cela est tellement tentant… Je dois te laisser vivre et aimer, apprendre par toi-même et faire tes erreurs. Moi de mon côté je dois me trouver quelqu’un, pour essayer de t’oublier un peu.

Je reposais mon regarde sur mon frère alors qu’il se cogna, mon instinct me fit alors aussitôt frotter le haut de son crane dans l’espoir de le soulager. Je le laissais comme toujours se coller contre moi sans que je ne dise rien. J’étais heureux de l’avoir contre moi ainsi alors pour une fois j’allais le laisser faire. Je levais les yeux en l’air alors que j’entendais les ébats du couple. N’avaient-ils pas bientôt finis à la fin. Des frissons marquèrent ma peau tandis que je sentais le souffle de Lucian contre ma peau, c’est horriblement agréable. Surtout lorsqu’il s’agit de la personne qu’on aime. Je le regardais de nouveau en souriant quelque peu alors que lors d’un dernier gémissement plus aucun bruit ne se fit entendre par les respirations difficiles du couple. Oh ? Avaient-ils finit… Ils bougèrent alors qu’ils se remirent à l‘action peut de temps après. Dite moi que je rêve ? Ils sont en manque depuis combien de jours ? Je vais piquer une crise surtout que les petits gémissements ne me laissaient pas non plus sans aucune réaction. Je regardais Lucian passant doucement ma main dans ses cheveux alors qu’un rire nerveux s’échappa d’entre mes lèvres. L’horreur totale !

« Je crois qu’il va falloir qu’on sorte même s’ils sont là… »

On avait plus vraiment le choix, ils étaient partit pour une journée et surement nuit de partie de jambes en l’air. Je poussais légèrement mon frère pour me mettre à marcher à quatre pattes pour passer ma tête hors de la nappe. Oh… Pourquoi est-ce qu’il fallait que j’ais le miroir juste devant les yeux pour tout voir… Bon allez courage on ne regarde pas. Quoique, là Lucian risque de les voir en train de faire ! Ah non pas ca ! Mon frère est encore trop jeune pour tout cela ! Je veux qu’il sache comment on fait les enfants ! De quoi il a dix sept ans et alors ? Ce n’est pas une raison ! Je veux qu’il reste pur jusqu’au mariage ! Je ne veux même pas qu’il sache comment fonctionne l’entre jambe d’un mec ! Non hors de question ! Oh mo dieu ! Peut-être que quelqu’un la déjà touché… Peut-être qu’il a déjà eu des rapports… Rah ! Je veux mourir ! Mon bébé… Non il n’aurait pas fait ca ! Regarde maman et dis-moi tout… Mon regard se posa effectivement sur Lucian a se moment là. Qu’allait-il dire ? Ou est-ce qu’il n’allait pas le voir peut-être avec de la chance l’alcool va faire en sorte qu’il ne réagisse pas de suite.

Le silence s'installa bientôt et je fixai bientôt mon aîné sans un bruit. Ils recommencèrent malheureusement le incescent boucan qui me fit grimacer légèrement. Callum me regarda bientôt, passa sa main dans mes cheveux et rit doucement. Qu'est-ce qu'il le fait rire ? J'avais mal à la tête moi ... Je m'agenouillai bientôt devant lui alors qu'il s'éloigna à quatre pattes, passant la tête sous la nappe. Je posai bientôt mes mains au sol pour rattraper Callum. Sa tête réapparu bientôt alors qu'il me regardait. Quoi ? Qu'est-ce que j'ai fait encore ? Je lui souris en coin, le regard toujours voilà par l'ivresse qui règnait en moi. On peut pas partir ? Je ne veux plus rester là, moi ! Je poussai légèrement Callum, passant la tête sous la nappe pour poser les yeux sur le mirroir. Hein ? Ils font quoi ? J'étais perturbé à vie là ... quoique, j'aurais sûrement oublier demain. Je me dirigeai, à quatre pattes toujours, vers la sortie, me relevant une fois sortie de la pièce pour fixer le ciel étoilé et apprécier la fraîcheur de la nuit. Je titubai maladroitement alors que j'essayais tant bien que mal d'aligner un ou deux pas. La chance n'était pas avec moi, malheureusement, et je me retrouvai étalé au sol à me marrer comme un con tout seul. Heureusement que j'aurais tout oublier demain ...

Je ne survivrai pas en ayant tout ça sur la conscience. J'ai embrasser mon frère, découvert comment on faisait les bébés et tout ça en une soirée. Ca fait bien trop ! Je m'assis bientôt sur le sol, fixant l'entrée en attendant Callum, un sourire idiot aux lèvres. La prochaine fois, je m'abstiens de tout alcool, voilà une bonne résolution pour moi.

Je regardai faire mon frère sans rien dire, je restais un instant sous la table encore le laissant partir. Autant y aller chacun son tour au lieu de se faire voir à deux. Il devait être sortit à présent et je me mis à marcher à mon tour. Mon regard se posa sur le miroir alors qu’une légère grimace apparut sur mon visage. J’espère que mon petit frère na pas eu le même reflexe que moi de regarder. Le pauvre traumatisé a vie par cette scène, d’un sens il serait peut-être dégouté des femmes… Et choqué de ceux que peut faire un homme, alors il resterait tout seul, et il sera mon petit frère rien qu’a moi pour toujours. J’avoue c’est égoïste, horriblement égoïste mais personne ne pourras être aussi gentil et doux avec lui que je le suis. Alors autant qu’il reste à moi. Je sortis à l’air libre prenant alors une grande bouffé d’air avant de poser mon regard sur mon frère. Oh là là ! Le pauvre quand même je me demande s’il sait encore comment il s’appelle. Un sourire se dessina sur mes lèvres, ca me fait penser à ma première cuite. Rah ! L’état dans lequel j’étais ce n’était pas beau à voir. Mais le pire c’était le lendemain j’étais horriblement malade. En gros j’ai passé le lendemain au dessus de la cuvette de toilette à espérer que tous l’alcool que j’ai en moi aller bientôt être partit… J’espère que cela ne seras pas son cas tout de même le pauvre sinon. Je m’avançais vers lui pour le tirer par le bras l’insistant à se lever. Il fallait partir, on ne va pas rester dehors par ce temps là. Surtout qu’il commençait à pleuvoir. Je ne sais pas où il habitait alors autant l’emmener chez moi. Et je ne pense pas qu’il soit tellement en état de me dire son adresse.

«

»

Je le remis sur pied pour alors me mettre à marcher tout en lui tenant le bras. Je ne suis pas sur que ce soit une bonne idée de le lâcher ici sachant qu’il pourrait tomber dans l’eau s’il venait à tituber… Je passais l’un de mes bras autour de sa taille avant de marcher tranquillement vers mon appartement. On croirais pas mais il fait bien son poids, mon loulou ! Je le regardais du coin de l’œil m’assurant qu’il allait encore bien.

«

»

Un léger rire s’échappa de ma gorge avant que je n’arrête brusquement, oui, il faut que je l’en empêche surtout s’il embrasse n’importe qui… Ca fait mal de penser qu’il m’a embrassait sans le réaliser et que pour lui j’étais une personne quelconque surement.

Je le regardais sortir, perdant lentement mon sourire pour jouer avec les lacets de ma chaussure. Je me sentais soudainement relever et je posai maladroitement mes pieds au sol, titubant légèrement. Je regardais brièvement le ciel lorsque les premières gouttes d'eau tombèrent. On va ou ? J'étais loin de pouvoir fournir une réponse réfléchie à cette question qui fut rapidement oubliée. Je déposai ma main sur la sienne qui s'installa, elle, sur ma hanche. Mais je sais marcher ! Enfin ... Je clos doucement les yeux, pensant quand même à lever les pieds pour suivre Callum. Quoi ? Il m'interdit de boire ? Mais c'est lui qui m'a presque forcer à boire du champagne. Je n'y comprends vraiment plus rien. Ne pensant plus un instant à avancer les pieds, je me trébuchai maladroitement, entraînant évidemment mon aîné avec moi au sol.

Lorsque j'entrouvris de nouveau les yeux, je me retrouvai, je ne sais comment, allongé contre Oniisan. Je me redressai lentement, prenant appui sur le sol, de part et d'autre de sa tête. Je ramenai lentement mes jambes pour me retrouver à califourchon au dessus de mon aîné. Je soufflai un court "oups", les joues légèrement rosies. Ma tête me tournait énormément ... j'espérais seulement ne pas être malade demain. La pluie tombait doucement, glissant sur mes cheveux déjà presque entièrement trempés. Un faible tremblement me prit subitement, tandis que mon regard se planta dans celui de mon grand frère. Je me penchai ensuite lentement, collant mon front au sien. Je n'avais pas vraiment détester lorsque, tout alors, il m'avait à nouveau embrassé ... Mes joues rougirent un peu plus alors j'avançais lentement mes lèvres pour les poser contre les siennes et, par réflexe, mes paupières se fermèrent lentement. Je trouvais cette situation plutôt romantique ... bien que je finis par désceller nos lèvres. Je me relevai lentement, aidant mon aîné à faire de même.

Je détournai les yeux au sol, titubant jusqu'à me rattraper à Callum. Un gémissement plaintif brisa le silence et je m'accrochai à mon aîné, comme à une bouée. Je ne supportais plus d'être dans cet état et je sentais mon coeur tanguer dangeureusement.

Il pourrait faire un effort pour bien marcher tout de même, j’ai du mal à tenir sur mes jambes moi. En plus cela commence à glisser par terre avec la pluie. Mais apparemment mon petit frère n’est vraiment pas doué et il chuta m’entrainant comme par hasard dans sa chute. Je fermais els yeux n’osant pas regardait si j’étais mort ou pas, je crois que mourir ainsi ce n’est pas tellement possible mais vu la tête que je dois avoir mieux vaut mourir… Je rouvris doucement les yeux laissant les couleurs bleu glace prendre vie de nouveau. Je me mis à sourire alors que je regardais mon frère oui, vraiment pas doué ! Il faut toujours qu’à cause de lui on se retrouve par terre, ou dans des situations assez bizarres… Là, c’est des deux quand on y regarde bien. Je me raclais doucement la gorge alors que je voyais ses lèvres se rapprocher des miennes. Lucian arrête ca me fait mal, quand tu fais ca. Il faut arrêter, je supporte plus cela, je ne pourrais pas accepter le fait de plus pouvoir t’embrasser ou te toucher demain matin. Alors non ne m’embrasser pas s’il te plait. Les battements de mon cœur explosèrent dans ma poitrine alors que ses lèvres se posèrent de nouveau sur mes lèvres. Lucian… Il rompit le baiser, ce fut à la fois pour moi un soulagement et la tristesse qui me pris. J’aurais aimé que cela dure plus longtemps mais je dois être réaliste. Mon petit frère ne peut être amoureux de moi, je ne suis pas normal moi, c’est surement pour cela que je l’aime mais lui doit y être…Je me relevais avec son aide tandis que je le retenais alors qu’il semblait avoir du mal à tenir sur ses jambes. Mon pauvre… Je le fixais un instants sans rien dire avant de le prendre dans mes bras comme une princesse et de me remettre à marcher.

Environ dix minutes plus tard, un immeuble nous fit face et je rentrais alors à l’intérieur portant toujours mon frère. Je me dirigeais vers mon appartement pour alors rentrer à l’intérieur et le poser sur le canapé. Je soupirais alors que je m’étirais.

« Heureusement que je n’habite pas trop loin, j’aurais plus de dos à force de te porter… »

Un sourire amusé apparut sur mon visage alors que je regardais mon frère. Une bonne douche bien froide pourrais lui faire du bien ca c’est sur. Mais il aurait du mal à se laver tout seul… Roh ! Sachant ce que je ressens pour lui je ne devrais pas l’aider à se laver, mais normalement je ne suis que son frère donc, il n’a rien qui puisse arriver. Je ne vais pas lui sauter dessus… Du moins je l’espère. Je pris mon frère par le bras repassant mon bras autour de sa taille comme tout à l’heure. Je me dirigeais avec lui vers la salle de bain alors que je le fis s’asseoir par terre. Je soupirais essayant de me calmer. Oui, si vous saviez l’envie que je peux éprouver en ce moment même à l’idée de le voir nu… Rah ! Il faut que je me calme, j’en ai même les mains qui tremblent. Je me mis à genoux devant lui alors que je lui souriais, essayant de rester naturel au maximum.

« Bon allez ! Il faut que tu reviennes un minimum à toi-même… »

Je pris le haut de Lucian pour lui lever et lui enlever par la suite. Un regard se posa sur lui sans que je ne dise rien mon souffle se coupant.

Je fus contraint de ne plus toucher le sol tandis qu'il me porta. Je fermai lentement les yeux, me blottissant tendrement contre lui. J'étais vraiment fatigué, je n'en pouvais plus. De plus, son odeur m'ennivrait entièrement, j'étais vraiment détendu dans ses bras. Je dus bientôt ouvrir les paupières lorsque je me retrouvai allongé dans un canapé. Un nouveau gémissement plaintif parvint de ma gorge alors que j'ouvrai péniblement les yeux pour écouter mon aîné. Il me leva de nouveau pour m'emmener dans la salle de bain. Je veux dormir ! Je suis vraiment Hors-Service. Je fixais bientôt Callum qui s'agenouilla devant moi pour me souffler à nouveau quelques mots qu'il m'était presque impossible à comprendre. Je fixai, le regard dans le vide, mon grand frère qui me retira bientôt mon haut. Je rougis subitement, détournant les yeux en enroulant mes bras autour de mon torse. Je déteste être nu devant quelqu'un. Nu entièrement ou à moitié ... Quelques cicatrices parsemaient mon torse pâle et je détestais les souvenirs qu'elles me laissaient. Je fermai lentement les yeux, ramenant mes jambes contre moi pour me cacher un peu plus. J'ai l'impression que l'alcool s'estompe, ce qui serait bien. J'en avais marre d'être dans cet état, j'avais hâte de pouvoir m'en remettre et pouvoir passer du temps avec Callum avant que, pour je-ne-sais-quelle raison, il ne s'en aille à nouveau. Je décoinçai courageusement mes bras de mon torse, enroulant ceux-ci autour du cou de mon aîné, murmurant doucement à son oreille.

- 'me regarde pas ...

Je fermai les yeux, déposant mes genoux au sol pour me coller un peu plus contre mon frère, voulant seulement l'empêcher de regarder ma peau. Un nouveau gémissement plaintif parvint de ma gorge tandis que j'entrouvris les paupières. Jamais personne n'a pu voir ma peau depuis déjà longtemps. Je ne me suis plus changé devant personne depuis quelques années. Je ne supportais pas l'idée qu'on puisse me demander d'ou venait les marques sur ma peau.

Je repris mes esprits lorsque Lucian se mit à bouger, désolé petit frère mais voir ses marques sur ton corps m’avait choqué. Cela viens de notre père n’est-ce pas ? Je m’en veux tellement j’aurais du te protéger… Mes yeux se baissèrent alors que je fixais le sol je me sentais coupable de tout cela. Mais je n’avais pas beaucoup le temps de culpabiliser que Lucian se retrouvais contre moi. Un frisson me marqua la peau alors que je pouvais frôler la sienne. Je fermais lentement les yeux sentant son souffle contre ma peau tandis qu’il me parlait, ne pas le regarder ? Je veux bien faire l’effort. Mais cela me semble impossible. Je le laissais faire ne cherchant pas à l’empêcher de se coller un peu plus à moi. D’un sens il faudrait que je sois devenue fou pour le faire. Tu veux pas que je te regarde et pourtant moi j’en meurs d’envie, j’ai envie de te caresser du regard n’ayant pas la possibilité de le faire avec mes mains. Si seulement ont étaient pas frères ou si on le l’avaient jamais su j’aurais pu faire en sorte de te séduire. Enfin si tu n’étais pas mon frère et qi on ne l’avait jamais su, je n’aurais jamais la chance de te rencontrer. Je me demande souvent comment mon père a fait pour avoir un fils aussi beau que toi. On dit toujours que le premier est un peu comme l’essai avant la perfection. Notre grand-mère paternelle avait le don de me le dire quand on était que tout les deux. Elle ne portait pas spécialement plus Lucian dans son cœur mais, elle savait très bien tout la haine que j’avais en moi contre cette famille que je n’aimais pas, elle espérait surement que je me venge sur Lucian pour qu’après je disparaisse également. C’était une vraie folle. Mais jamais je n’ai eu l’idée de lui faire mal de faire mal à cet être dans mes bras qui m’est si précieux si cher… Je ne pourrais me voir lui faire mal physiquement. Sentimentalement je l’ai peut-être déjà fait sans le vouloir alors je ne peux promettre de ne pas recommencer. Je rouvris les yeux alors que mon regard tomba sur la baignoire devant moi.

« D’accord… Je ferme les yeux. A trois. … Un… Deux… Trois. »

Je fermais effectivement les yeux à trois sans bouger j’allais le laisser tranquille, après s’il voulait que je sorte il fallait qu’il me dirige vers la sortie sinon je risque de me perdre dans le noir.

Je me blottis bientôt contre lui, la pointe de mon nez collée à la peau de son cou. Mes yeux se fermèrent à nouveau lorsque le silence s'installa, relevant les paupières lorsque j'entendis sa voix. Je levai la tête pour sourire en coin tandis qu'il ferma les yeux. Je me décollai lentement de lui, un frisson marquant ma peau, sa chaleur me manquait déjà. Je laissai l'eau coulé dans la baignoire, détachant mon bas sans pour autant le laisser tomber pour le moment. Je me tournai lentement les yeux vers mon aîné, baissant ensuite ceux-ci au sol, un soupir s'échappant de ma gorge. J'entrouvris ensuite les lèvres, les mains accrochées au niveau de ma ceinture. L'envie de lui demander s'il ne voulait pas se laver avec moi me brûlait les lèvres mais rien ne sortait. Un gémissement plaintif me parvint, je pensai de multiples insultes à mon propre égard car j'étais sûrement incapable de même songer à l'idée qu'il me voit nu. Je rougis subitement, les scénarios qui traversaient brièvement mon esprit était plutôt ... gênant. Je posai les yeux vers la baignoire qui se remplissait trop lentement à mon goût, alors que je réussis enfin à faire sortir ces mots qui me brûlaient la bouche depuis quelques instants déjà.

- T-Tu ... voudrais prendre ... ce bain avec moi ... ?

Bafouillais-je doucement, cherchant mes mots et hésitant à les prononcer. Je fis glisser mon bas le long de mes jambes, suivis rapidement de mon sous-vêtement avant de rentrer rapidement dans l'eau, enroulant mes bras autour de mon ventre de façon à me cacher. Je relevai les yeux vers mon aîné, les joues rouges pivoines. Si elles pouvaient encore se peindre encore de rouge, je risquais de ne pas sorir entier de cette baignoire. Plutôt ... fondu ... Ou cramoisis. Reprendre mes esprits ? J'aurais voulu ne pas le faire maintenant, peut-être après ce bain, mais l'alcool s'en allait déjà. Même si je n'en supportais pas les effets, je les aurais peut-être acceptés rien que pour maintenant. J'avais du mal à me souvenir de ce qu'il s'était passé avant d'être dans la salle de bain, mais cela me reviendrait peut-être ... ou pas. Pour l'instant, j'étais affreusement gêné des paroles que j'avais laissé entendre et pensait à revoir ce que j'avais dit pour finallement ne pas prendre ce bain accompagné.