Aaron Bright. - Ton obsession chéri -

"Je me sens sans limites
Et toutes mes craintes deviennent illimitées"


Douleur incondescente, souffrance brûlante, il se consume, se crame les doigts, touche toujours et encore à l'enfer dans lequel il se damne. Ses souvenirs blessant l'envahissent et deviennent un poison qui se propage dans ses veines. Il aurait pus avoir des envies de vangeance aux jours noir de son existence, en souvenir de son enfance sans inconscience. Mais il respire, laissant les larmes ternis par l'illusoir s'enfoncer dans un comas sans fond. Elles sont là, mais n'ont jamais exister. Pourtant elles continuent de tracer des sillons glacées dans le temps qui se perd, à chaque seconde un peu plus. Tout ce que nous avons appris à oublier va revenir.
Et sa le ronge, lui dévore l'âme. Alors dans le plaisir charnelle il s'oublie. Trouve une feinte à sa douleur à travers la luxure et l'obsénité. Parce que de toute façon, avant la mort, il ne reste plus que cette issus et comme la vie est trop précieuse, il préfère se défaire dans les ondes maléfique du monde. Si il est fou, c'est le monde qui l'a rendue ainsi. Maintenant il préfère jouer, il préfère se damner, se perdre et disparaître, enlever toutes traces de bonne conscience qui se trouve encore à l'intérieur de son corps. Pourquoi devrait-il être bon et con si le monde préfère le prendre violement?
Et la souffrance fait son chemin, trace son passage dans ses veines, les ématomes sur son corps sont invisible contrairement à sa douleur.
Un souffle s'envole dans l'air alors que le rideau blanchâtre d'une fenêtre perçe la nuit, flottante, elle tente l'échappatoire, qui n'existe pas, elle reste accroché, elle ne peut laisser derrière elle cette vie. Comme lui. Un poison s'enfonce dans la pièce, colorant l'air d'une fumée grisâtre à l'odeur nauséabonde, mais tellement jouissif pour lui. Il inspire et se délecte de cette saveur, s'emprisonne à l'intérieur de cette illusion qui voile son regard, ses yeux se ferment, il se perd, une seringue tombe à terre. Il pourait pourtant être heureux, il l'a tout pour l'être. Mais les démons de son passé tournoient dans son esprit.

"Le piège se referme."

Le contrôle lui échappe et le plonge dans un néant temporel, des images traversent son esprit à toute vitesse, dans une course folle, elles tentent chacunes de se ratrapper mais en vain. Le temps ne se ratrappe pas, de toute façon. Il le sait depuis bien longtemps. On ne peut pas revenir en arrière, tout ce que sait faire l'être humain c'est s'écorché avec ce qu'il n'aura jamais. Un bruit sec, il tombe à terre. Se désarme. Le poison aura raison de lui ce soir encore. Il tremble et son esprit le transporte dans un autre monde, voyage à travers ses cellules nerveuses et goûte à ses pires peurs. Le film est mit en marche, personne ne pourra l'arrêter. Le cauchemars peut commencer.

"Je veux vivre dans le feu
Avec tout les goûts que je désire"

Et le néant laisse place à une lumière aveuglante.Enfin une voix, un cris perçant, de la souffrance et du sang, des doigts, un touché. C'est le temps de la création. Un être au creux de l'estomac, une génitrice qui agonise, elle n'est encore qu'une enfant. Qu'à t-elle fait pour mériter ça? Le sexe ne se contrôle pas, le désir non plus. Elle est victime de cette jeunesse, de son temps. Des regards au loin, des murmures et un complot. Un dernier cris perçent la salle, pureté tâché par la mort. Le temps est venue de prendre une décision. Garder ce que l'on avait pour supprimer le renouveau, ou prendre un autre chemin avec cet avenir? La voix grave et dure d'un homme sonne injustement dans la salle. La jeune fille comprend enfin que le temps de se retirer lui est venue. Manipulation fusionnel. Elle se rend compte qu'elle n'aura servis à rien d'autre qu'à porter cette chose qui tiraille ses entrailles. Le néant souvre à elle. La mort l'accueille. Elle part.
Il vit.


Aaron Bright est né ce soir là. Un 21 Août 1991.

Le temps s'arrête sur un son lointain, des cris d'enfant. Le film se met en mode accéléré, les images s'échappent, les années oublier dont on ne veut rien savoir disparaissent. Tout passe tellement vite qu'on en a la nausée, on pourait croire que le monde tourne à une allure cinglante. Mais tout s'arrête. Brusquement. Une salle gigantesque s'ouvre à nos yeux et un enfant au cheveux d'ébènes se trouve au fond de celle-ci à genoux devant un homme d'une soixantaine d'années. Un râle sourd résonne dans la salle, suivit d'un soupire et une trainée de gémissement. Un frottement de tissus. Un spasme s'arrache à l'être qui rêve ses images. le film reprend, censurant cette luxure incestueuse et s'arrête presque aussitôt dans une pièce minuscule. Des gouttes d'eau parsèment le sol. Tableau noir, l'enfant se serre contre lui-même, sa seul source de chaleur. Il voudrait disparaître à cette instant, ne laisser aucune trace de son existence. Mais il aura beau crier, il aura beau pleurer à l'agonie, personne ne sera là pour lui. Comme toujours. Il ne sert que d'objet sexuelle, que de trophet. Le jour il se pavane, mentrant ses talents, le soir il s'offre, ne pouvant rien face aux pulsions adultaire. Il gémit, griffe sa peau, serre les dents et se calme brusquement. Son regard se vide, perd de son intensité, il ne reste plus rien. Le peu d'espoir qu'il lui restera servira à ne devenir personne. Il a prit une décision. A partir d'aujourd'hui plus personne ne le fera souffrir...plus personne ne profitera des ses larmes et de son sourire. Sa jeunesse s'échappe, il tombe aussitôt dans le monde des adultes, résultat brute d'une enfance sans sentiment.

Aaron bright 10 ans change du tout au tout ce soir là.

"Attachée à toi
Je suis piégée dans le silence
Juste une possession
Est-ce du sexe ou seulement la violence
Qui nourrit ton obsession ?
Tu m'as envoyée à un état brisé
Où je ne peux pas supporter la douleur juste assez longtemps
Alors je suis engourdie
Alors je ne fais que disparaître"

Et sa reprend, plus lentement, comme si la scène qui venait de se dérouler laisse un goût amer dans l'espace temps. les images qui s'ouvre à l'inconscience du rêveur deviennent fâde, il ne reste plus aucun sentiment. L'enfant aux cheveux d'ébène exécute chaques gestes automatiquement. Machine sans volonté, il ferait tout ce qu'on lui demanderait même se tuer. Le temps s'arrête de nouveau sur un souvenir, un adolescent fin et élancer au regard provocateur est assis en face d'un homme, beaucoup plus agé, chacun se toise, chacuns cherchent des réponses à leurs questions dans les yeux de l'autres, l'un les trouvera parce que les yeux qui lui font face ne cache rien, l'autre ne trouvera rien, parce que les yeux qu'il observe n'est rien d'autre qu'un regard. L'homme d'âge mûre soupire et passe une main dans ses cheveux grisâtre.

"Aaron, un homme viendra te chercher demain, il dit être ton oncle et compte porter plainte contre moi...Quel enfo*ré. Enfin, j'ai préféré t'offrir à lui, tu ne me sers plus à rien, j'ai déjà prit tout ce que tu avais à offrir."

Le silence, aucune réponse, seulement un corps qui se lève de sa chaise et sort, fermant la porte doucement. L'homme reste bouche-bé. Où sont les larmes? où sont les insultes? Où est la protestation? Ne reste t-il donc plus rien à l'intérieur de cet adolescent? Son fils ne sert donc réellement plus à rien, il n'est rien d'autre qu'une loque
Il soupire et s'écrase sur son bureau.
Tout ça c'est de sa faute, devrait-il le regrettait?

Les images repartent, laissant l'homme avec ses remords, le temps passe, Fujiwara grandit, inlassablement il s'annoblis. Bizarrement, alors qu'il s'attendait à ce qu'on se serve de lui, cette oncle, maintenant devenue père, ne lui à offert que du bonheur, que de la joie. Au début, il l'a rejetait violement, ne se montrant absolument pas reconnaissant envers ses nouveaux parents, qui s'étaient battu pour lui. Il avait rejeter son nouveau frère, qui avait tenter d'être gentils avec le jeune d'ébène...il avait était le pire des enfo*rés c'est vrai. Mais au bout de plusieurs années. Il s'était apaiser, comme une bête sauvage qu'on éduque peu à peu. Il a apprit à se faire des amis, à être plus sociale, mais son air hautain et mystérieux subsiste toujours. Pour effacer le dégoût qui le tiraille, depuis longtemps il couche à droite et à gauche, s'enrichis, ne connait ni l'amour ni la haine. Seulement le sexe à l'état brute, juste une manière de faire l'amour, sauvage. Car lorsqu'on enlève la douceur et l'amour, il ne reste plus que la violence de l'acte. Le jour se lève, le rêveur s'apaise et se réveille. Son corps se soulève lentement, il soupire et baille. Il a l'air tellement innocent à l'heure actuelle. Loin des souvenirs, loin des larmes et du sexe, loin de l'enfer.Un faible sourire se trace sur son visage alors qu'il est debout en plein millieu de la pièce, il regarde autours de lui, nettoie, dans un geste automatique et sort de la pièce, sans un regard en arrière. Sa lui arrive souvent de se barrer comme ça, prétextant à son frère qu'il se trouve chez un gars pour la nuit. Si Faustin savez ce qu'il faisait en vérité, il serait bon pour l'hôpital. Sa lui fait mal de lui mentir, mais il le faut, parce qu'il en est dépendant depuis trop longtemps pour s'en échapper, comme il se laisse tomber dans ce cercle vicieux. Il a peur de ne pas s'en sortir si il ne trouve pas remède à sa souffrance.
Mais à quoi bon lutter lorsque l'amour n'a jamais exister dans notre vie?Que doit-on faire?

On ne fait rien mise à part regarder le monde brûler autours de soi.


"Alors continue, infecte-moi
Continue et inflige-moi une peur terrible
Je serai ta victime
Tu seras la voix dans ma tête
Tu pourrais me donner n'importe quoi sauf de l'amour
N'importe quoi sauf de l'amour"

Tout est bon, te voilà maintenant validé! =) You can play!