Ouvre c'est le loup. PV

"Il y a ton sourire qui s'élève
C’est comme une lueur d’espoir
Il y a l’ombre et la lumière
Au milieu notre trajectoire
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie
Acide à s’en brûler le cœur
Pourvu que planent les esprits
Il y a tes yeux qui me tuent
Quand tu me dis que c’est fini
Il y a le vent de nos sanglots
Qui souffle pour une amnistie
Mais rien n’arrêtera la lutte
Rien ne séchera cette pluie
Non rien ne finira la chute
Car rien ne finit l’infini"

Je marchais à travers les couloirs, j'étais perdu, je savais pas vraiment ce que je faisais, je me suis réveiller une fois encore, en plein millieu de la nuit, il doit être 2h du mat' à tout casser, dans un sursaut, je suis sorti de mon lit et je me suis mit à marcher. A la recherche de rien, ou plutôt si, à la recherche de chaleur, à la recherche d'attention à la recherche d'amour, à la recherche d'Angel. Parce que de toute manière, même si cette barraque est parti de trois, elle c'est fini par deux. Je regardais un peu autours de moi et je tenta d'arrêter de paniquer comme un fou alors qu'il n'y a pas vraiment de raison pour ça. Finalement, je tomba par terre, croisant mes bras contre mon torse et lâcha un long soupire d'entre mes lèvres. Qu'est-ce que le monde est ennuyant en ce moment. Il s'acharne sur moi c'est ça? Je resta planté là, un bon moment avant de me lever et de revenir sur mes pas. Je sais quel heure il est, je sais aussi qu'Angel, il n'est pas comme moi, il s'endort pas à 22h, il s'endort pas aussi facilement qu'un drogué aux somnifères. Je tourne à droite, je tourne à gauche, je me demande un moment si la porte de sa chambre ne se trouve pas au plafond, je ris, puis je soupire, je m'énerve contre moi-même et enfin, je me dis que je suis con, quand je n'aie pas ma dose de sommeil, surtout que je passe devant sa chambre depuis 20 minutes et que tout ce que je sais faire, c'est fixer le plafond, croyant dure comme fer qu'une porte tombera du ciel. Ou plutôt de la lampe.
Mais je vous dis que je suis con si je ne dors pas assez longtemps. Alors finalement je m'arrête devant cette porte, et encore une fois, je fais preuve d'intelligence, je regarde avidement la poignée. Peux être que si je me concentre assez, elle s'ouvrira, toutes seule...mais non, je sais bien que la vie, c'est pas ce que mon esprit me dit. Tout le monde n'est pas contre moi, le boucher du coin n'a pas décider de me mettre à vendre sur son étale avec une pomme dans la gueule, le boulanger ne c'est pas dit que je serais bon en garniture dans sa nouvelle recette de petit pain. C'est juste dans ma tête. Ce que je sais par contre, c'est que quand je vais entrer, Angel sera eveiller, à foutre je ne sais quoi, comme d'habitude et que je viendrais le faire chier. Comme d'habitude, et que sa sera à qui s'endort le premier. Alors j'ouvre la porte et j'avance doucement, jouant une mèche qui pend devant mes yeux, parce qu'en boxer, si ce n'est faire mumuse avec l'élastique, je vois pas ce que je pourais foutre de bien intéressant. Si j'avais un t-shirt, j'aurais chercher le bout de fil qui dépasse et je me serais acharner à tirer dessus, me disant pas que peux être, j'était en train de foutre en l'air mon haut. Parce que oui, si vous tirez sur le petit bout de fil si tentant jeune gens, bah un trou se fait. Et comme un con, vous direz qu'un abbruti vous l'aura trouez.
Enfin, je m'avançais doucement dans la pièce. Je me sens bien ici. Mais sa doit être parce qu'il est là et que je me suis fouchtrement attacher à lui. Ce mec que j'ai rencontré devant un boîte y'a des années de ça maintenant. Le bon vieux temps....

Je voudrais tu vois, que le vide au fond de mon coeur, ce soit toi qui puisse le remplir complétement et non en petit coupure. J'attend, comme un con, que quelqu'un vienne, qu'il vienne, et pourtant depuis le temps que tu es là, depuis le temps que j'entend ta voix, d'un coup douce berçeuse et d'un autre, appelle à la luxure, j'aurais dut céder. Mais je suis con et fidèle en plus. Pourquoi? putain dit moi pourquoi. Je voudrais me réveiller, sa ne peut pas être la réalité, non la vie elle est plus belle n'est-ce pas? Elle ne peut pas être aussi laide, elle ne peut pas être aussi merdique. C'est pas possible, elle est passé où ma putain d'innocence? Pourquoi je suis plus aussi insouciant qu'avant? Pourquoi mon bonheur il est parti? Je me suis laisser plonger dans une folie hystérique, ayant pour illusion seulement tes bras Angel. Ouai parce que tu étais mon rêve, tu l'es toujours d'ailleurs. Ce petit bout de paradis dans cette enfer autours de moi. Le chao contre tes bras, sa semble pas équitable comme ça, parce que je souffre profondément, mais finalement sa l'est...parce que tes bras, même si c'est un bonheur de courte durée, il compte plus que des années de souffrance. Sérieux Angel, pourquoi n'es-tu pas lui? pourquoi n'as-tu pas l'importance qu'il a? des fois, je me dis que j'aimerais que tu sois à sa place, je voudrais pourquoi mettre ta photo sur mon portable à la place de la sienne, mais j'ai trop peur de l'oublier, j'aimerais des fois me rapeller du goût de tes lèvres, mais je veux pas qu'il me voit comme un connard, puis des fois, je voudrais avoir le souvenir d'une étreinte entre nos deux corps, mais dans mon esprit, il n'y a que celle entre moi et Wyatt. C'est trop dure, t'en rend tu seulement compte? Tu me prend contre toi et je lâche un soupire presque silencieux entre mes lèvres. Ouai c'est trop dure. Après avoir senti tes lèvres contre ma tempe, je me recule légèrement et je te regarde...

" Arrêtes de fumer, sérieux, c'est une merde qui va pourrir ta santé. A croire que toi aussi, tu veux me lâcher tient..."

J'avais dit ça d'un ton moqueur, mais au fond je sais que j'étais sérieux. Tu l'as connais mieux que quiconque je suppose, cette peur qui me tiraille les entrailles...Finalement je me recolle contre toi et dépose un baiser sur ta joue, doucement, profitant presque un instant du contacte de mes lèvres contre ta peau. C'est vicieux, je sais, mais j'aime, c'est tellement doux, tu es tellement doux. Mes doigts effleure tes bras lentement, la courbe de tes épaules, ta nuque et finalement, mes mains se rejoigne se croisant derrière ta nuque. Mon visage s'enfonce dans le creux de ton cou, mon souffle bouillant contre chacune des parcelles de peau qui recouvre cette partie de corps. Mes lèvres frémissent lentement. Je sais, je te provoque. Mais j'en peux plus. J'ai besoin de contacte, j'ai besoin de pensée à autre chose que lui, d'avoir dans la tête quelqu'un d'autre que lui, juste arrêter de vivre pour lui.

"Je crois que je vais skuaté ton pieu. Le temps que je retrouve ma chambre, le jour sera déjà là"

Mes bras se décroisent, je laisse glisser mes doigts une nouvelle fois sur tes épaules, je m'amuse à tracer chaque courbe de ton corps, c'est marrant, je te trouve vraiment parfait et ce qui est encore plus drôle je le remarque à l'instant...c'est con d'avoir la tête ailleurs durant des années.Mes doits sont sur tes bras, je trace des formes au hasard. Finalement je continue mon chemin, je me perd sur ton torse. Même pas si je te regarde, je suis dans mon art, mon dessin, ton corps. Je glisse lentement, trop peux être? je me perd sur tes abdo, je trace chaque ligne de tes muscles fin et finalement j'arrête mon chemin sur tes hanches et je lève enfin les yeux.
me rendant compte de ce que je fais. Finalement dans un élans impulsif je te repousse vers le mur, je me colle contre toi et dépose mes lèvres dans le creux de ta nuque.
Ouai c'est dure, la vie serait meilleurs si je t'aimais toi, à la place de lui. Je profite un peu des choses n'est-ce pas? Je te connais que trop bien, je connais ton tempérament, c'est tout sauf du jeu. C'est pour être pour ça que je me décolle et m'éloigne, détournant mon visage géner, pour ne montrer que mon dos tatouer de mes ailes d'ange. Vestige d'une soirée arrosé où j'ai fais le con. Il n'y a que trop d'années.

" Non le sommeil m'a lâché...Mauvais rêve"

Je te regarde me repousser, et d'une tête incomprise, je te lance un regard incrédule avant de rire sous ta remarque.

" Toi, te lâcher, même au delà de la mort, j'viendrais te hanter, petit ange =] ..."

Puis, je te vois te recollé contre moi, me coller d'un air désirant contre mon corps, parfait (ceci dit en passant xD). Je souris d'un air presque malin, mesquin et joueur, la ou est toute mon habitude d'être comme toujours, pareil. Et tant pis, si je passe pour un pervers en manque, mais, il n'y a que lui, pour l'instant, qui m'empêche de faire ce dont je fais d'habitude.

"Peut-être, sauf si je t'y emmène, chéri x)"

Je rigole avant de te voir bouger, non, tes mains, tes doigts qui se défilent sur mon corps, et m'arrachent même des frissons assez brutal et vifs, mais tellement et terriblement excitant. Je penche ma tête en arrière, soupirant d'aise et me mordillant par moment, ma lèvre inférieur. Je te regarde, m'embrasser mon cou d'un air désireux, mais je sais, par habitude lorsqu'on m'embrasse, par tes lèvres, que tu es ailleurs. Tu es distant, comme si tu te retenais d'être toi avec moi. J'aimerais tant te dire, fais ce dont tu veux de moi, je ne regrette rien, je suis a toi, comme je suis a plein de monde. Je n'ai juste peur d'une chose, chose que tu ne sais pas. Phélis. J'ai peur de trop m'attacher a toi... Devenir comme tout les autres, un copier coller de cupidon.

- Navré pour toi, vieux.

Je rigole nerveusement, ailleurs, a nouveau, avant de glisser ma clope entre mes lèvres pour la terminée tranquillement, pour ensuite apercevoir ton tatouage dans ton dos, je reste perplexe, les yeux comme des montgolfières, et ma bouche presque qu'entrouvertes. Je murmure d'un souffle presque inaudibles "Angel"... Mon fameux prénom. Je baisse le regard, tombant assis sur mon lit, jetant la clope dans le cendrier. Portant mes mains a mes tempes, poussant un soupire aussi étrangement long que d'habitude. Ensuite, je relève le regard près de toi, je me relève silencieusement et m'approche sans aucun bruit, quitte a ce que tu me repousse, les yeux pétillant de larmes presque qu'à sortir. Je me cache la vérité pour évité de souffrir, pourtant, je m'apprête a commettre, ce que je juge irréparable, mais, je veux juste... empêcher cette sensation de manque, quand tu es là ou pas, près de moi.

Je te serre, de dos contre moi, et t'embrasse la nuque lentement du bout de mes lèvres, suivant le contour de ta mâchoire avant de remonter jusqu'à tes lèvres pour ensuite te serrer contre moi, et m'enfuir dans la salle de bain, en traitre que je suis. J'ai la nausée, tout bouge autour de moi, comme si je tanguais dans un bateau. J'atteint la salle de bain, quand soudain, bah, je rends mon diner dans la toilette --'. J'tire la chasse, me dirige vers le lavabo et me rince et nettoie la bouche avant de me la parfumer un peu x). Pour ensuite tomber assis contre le mur, par terre, respirant d'une manière accélérer.

- Je ferais mieux de disparaitre...

A peine aie-je le temps de m'en rendre compte que déjà tout est fini. Mon dieu Angel, que viens-tu de faire? Que dois-je penser à présent? Tout est aller si vite, c'était tellement rapide. Mais Angel, c'était juste divin. Putain, pourquoi tu joues à ça? tes lèvres contre ma peau, effleurement, elles remontaient, j'aurais dut m'en douter. Mais j'avais crus, que tu n'irais pas jusqu'au bout...Ouai j'avais crus. Mais je suis con. Et maintenant qu'est-ce que je dois faire? Debout, comme un con, je regarde les minutes défilé. Tu le sais Angel, tu le sais. Je peux pas te chercher. J'ai trop peur de me perdre. Maintenant, je suis confue. Angel. Wyatt. C'est trop pour moi. Ouai si je le pouvais, je chialerais là, mais j'en aie pas vraiment la force. Finalement, je m'en fou, quitte à me perdre je vais te trouver. Tu n'as le droit de jouer le salaud avec moi. Putain, je suis pas eux moi, je suis pas ses mecs que tu peux te permettre de sauter, d'embrasser, comme ça, comme si de rien n'était. Tu le sais, je suis de ses mecs qui aime. Ses mecs que tu évites. Alors pourquoi as-tu fais ça? Je pensais pourtant, j'avais crus que malgré cette attirance, attirance qui saute aux yeux d'ailleurs. Personne ne tenterais jamais rien. Maintenant, je sais plus quoi penser. le goût de tes lèvres. C'est différent de Wyatt. Moins doux peux être. Plus charnel. Plus physique. Parce que toi, y'a toujours que du physique de toute façon. J'ai beau me dire, que pour moi, t'aimer serait plus facile. Toi Angel. Tu m'aimerais jamais. C'est dure de se dire ça, tu sais. Tu ressentiras jamais rien pour moi...Finalement je me retrouve devant la salle de bain. Il y a de la lumière. Tu te caches donc ici? Je pose ma main sur la poignée. l'observant quelques secondes. Peux être que tu veux pas me voir. Peux être même que je suis la dernière personne que tu veux voir. Un soupire s'échappe. C'est bien trop compliquer. Finalement mon bras revient le long de mon corps. Que dois-je faire? Je voudrais une réponse là. J'en sais rien, n'importe quoi. Un signe, de ta part Angel, je veux un signe. Je veux comprendre. Qui suis-je finalement à tes yeux? Qu'es-tu des miens? Je l'aie toujours sus en faite, ce que tu es. Quelqu'un de très spécial, trop peux être. Oui tu comptes trop pour moi. Mais qu'est-ce? de l'amour? Peux être bien, je me suis peux être laisser berner. C'est connue, quand on a tous perdue. On s'accroche à la dernière personne. Je sens malgré moi, une larme. J'ai peur de te perdre maintenant. je suis pitoyable. Tu me l'as dis. Même au delà de la mort. Mais tout le monde fini par m'abandonner. Alors maintenant que tu as pus goûter à mes lèvres. Tu vas partir n'est-ce pas? Tout lâcher?! Non putain Angel. Pourquoi, permet moi, juste de comprendre, de tirer les choses au clairs. Tout aller bien avant ça. Tout. Je me retenais, je calmais mes ardeurs en ta compagnie. Tu étais mon seul ami, la seule personne qui comptait dans ma vie. Ou en tous cas, la seul personne qui était encore là. Pour moi. Finalement j'ouvre la porte. Apprend à la fermer à clé si tu veux pas me voir. Apprend. Je te vois là. Par terre. Tu fous quoi là dit moi? Désespéré? Finalement, toi non plus tu n'as pas l'air de comprendre?
S'abandonner, disparaitre. Tu veux me voir, tu veux me goûter? tu veux avoir affaire au Phélis que je suis vraiment? C'est quoi que tu veux exactement?
Et moi qu'est-ce que je souhaite? Et là comme une évidence, la réponse fuse. je veux...je te veux. Toi. Pourquoi? comment? Me demande pas ça, j'en sais rien, vraiment rien. Je m'approche, m'arrêtant à quelques mètre. Je te toise. les années t'en embélis Angel. Tu es encore plus beau qu'avant. Toujours autant, toujours plus. Que dois-je faire à présent. Lâcher prise, abandonner, m'abandonner. Je m'accroupis je te regarde et d'un geste brusque, imprévu je m'assois à califourchon au dessus de toi. Ton corps, mon dieu Angel ton corps. Je peux pas faire semblant. Tu es horriblement excitant. Comme moi probablement. De mes doigts fin je relève ton visage. Je plonge mes yeux d'un bleu irréelle dans le tiens.

"M'abandonne pas, me laisse pas derrière, arrête ça, arrête tout ça. Tu veux quoi? Savoir ce que sa fait c'est ça? dans ce cas.."

J'approche mon visage du tiens. Aller quelques centimètres. Fais enfin tomber ses barrières Phélis, brise les une fois pour toute. Mes lèvres se colle au tient. Mon Baiser n'a rien avoir avec le tiens. Il n'est pas chaste, il n'est pas hésitant. Parce que je sais ce que je veux exactement. ma langue, entre deux souffles elle effleure tes lèvres. Mes doigts, ils s'amusent, caresse, te découvre. Oui je sais ce que je veux, c'est toi. Juste toi, maintenant là. A l'instant. C'est pour ça, que j'arrête de réfléchir. pour ça que je me fais entreprenant. Pour ça que mon baiser n'a plus rien d'angélique. Il est brûlant. Et je te connais Angel, je connais tes faiblesses. Tu as du mal à dire non à ses choses là.