[PV] " Et j'attend..."

Je déteste les gosses parce que sa passe leurs temps à crier, je déteste les adultes parce que c'est trop sérieux, et les vieux parce qu'ils râlent à longueur de journée. Et aujourd'hui je suis servis. Je sais que c'est l'été, je sais que beaucoup de monde se sont mit en tête l'idée d'aller à la piscine pour se rafraichir. Mais comme même. Tout ce monde, c'était obliger? Genre ils connaissent pas la plage? là bas aussi c'est intéressant. Mais bon sa avait le mérite de m'occuper. Entre les petits qui essayent de s'entre tuer, les mère qui discutent entre elle, et les vieux qui parle de leurs époques en insistant bien sur le faite que c'était mieux avant. C'est clair que je ne peux pas me faire chier. Mourir de chaleur par contre, c'est autre chose. J'étais exposé en plein soleil, et sérieux, j'étouffais complétement. Mais je voulais pas aller dans l'eau. y'avais trop de monde, beaucoup trop de monde. J'avais peur de paniquer, de me noyer, chose que je voulais éviter. J'ai beau être con...aller, on va dire pendant les trois quarts du temps, je sais comme même quand est-ce que le danger est sérieux. Et là...je jetais un coup d'oeil à un gamin qui se battait dans l'eau avec une gamine. Bah là, je tiens à ma vie. Donc je bouge pas et j'attend.
Et pour le coup, j'ai vraiment attendue longtemps. Toute l'après-midi même. C'est terrible comme les gens mettent du temps à se casser. j'ai crus que j'allais mourir d'insolation. Mais bon. Dès que tout le monde c'est eclipsais, j'ai pas attendue bien longtemps. je me suis lever et je me suis assis au bord de l'eau. Ma peau était brûlante et le contacte avec l'eau fraiche était assez bizarre. Voir désagréable en faite. je regardais autours de moi, histoire de bien virifier qu'il n'y avait personne. Aller savoir pourquoi, je tenais à être seul. Sa me rassurait je suppose. je m'imaginais déjà un gosse enragé venir faire la bombe dans l'eau. Quel horreur. J'espère que j'étais pas comme ça quand j'étais plus jeune.
Enfin, j'étais rester dans cette position un petit moment. 10 minutes, 20 minutes, le temps d'être sûr que les 'sauvages' ne comptaient pas revenir. Finalement je me laissais glisser dans l'eau, je soupirais un instant avant de plonger complétement sous la surface. Mon dieu, c'est terrible comme sa fait du bien.
J'ai pas griller au soleil pour rien, c'est déjà ça.
Je faisais plus attention au monde qui pouvait bien arriver. j'étais dans l'eau, j'avais plus tellement chaud, mais par contre j'ai les cheveux mouillé. Je suis pas sûr que sa me fasse complétement plaisir sa.

J'étais fatigué, j'étais engourdis de partout et sérieusement rien du mieux qu'un peu de fraîcheur pour faire passer tout ça. A entendre le bruit, y'avais du monde, pas beaucoup, presque personne, pour la plupart des baigneurs qui attendez probablement du calme pour se "jeter à l'eau" un peu comme moi en faite. Sa va, tant que personne s'approche de moi, je compte pas crier au crime. ' Hé toi '
Y'a combien de chance pour qu'on parle à quelqu'un d'autre que moi? 0,001? Le pire c'est que cette voix m'est familière mais je n'arrive pas à poser de nom dessus? Et ce mec, oui parce que je doute qu'une fille aie cette voix me connait? Je fais quoi? Semblant? Non je crois pas en être capable. Alors dans une lenteur exagéré je m'étais retourner. Première objectif, trouver la source de la voix. C'est pas tellement dure, y'a qu'une seule paire de yeux poser sur moi...D'ailleurs regard familier. Mais c'est injuste. Tout chez ce mec me dit quelques choses, sauf que le quelques choses ne vient pas. Et pourtant je cherche dans mon esprit. mais c'est comme une ligne brouillé. Un mal de crâne me prend dès que j'essaye de comprendre un minimum qui peut bien être ce mec pour moi. Un ami, une connaissance? Quelqu'un que j'ai rencontré comme ça, vite fait, mais qui se souviens de moi? j'en aie pas la moindre idée. J'alla vers lui. L'entrain en moins. C'est effrayant de se dire que la personne en face de toi te connait sûrement, qu'elle se rappelle de moment passer avec toi, mais que dans ta tête à toi, c'est le grand trou noir. Comme si rien n'avait jamais exister. Sa doit être blessant aussi. Mais j'ai tendance à me demander pour qui c'est le plus dure. Mais bon, je cause, je cause, mais peux être qu'en faite c'est erreur. je sais pas genre, il m'a confondue avec....heu.....l'homme de 40 pige là bas? non comme même pas. Ou alors mieux, lui aussi, ne se souvient de rien. Même si c'est peu probable. Une personne normal n'oublie pas les souvenirs. Sa s'échappe de temps en temps, mais finalement, le plus souvent sa revient. J'étais en face de lui. Mince il m'aie trop familier! Une fois en face je détourna un instant les yeux...avant fixer de mes yeux azur et heureusement toujours aussi pétillant qu'autre fois le mec. Ho faite qu'il le prenne bien!

"Dit, on se connait...? Désolé, mais j'ai une très mauvaise mémoire. J'oublie très vite...mon prénom c'est Phélis. Sa te dit un truc?"

je souris doucement, comme pour faire passer la gêne. C'est déjà ça, si j'ai aucun mal à lui parler, c'est que je le connais. Au fil du temps, je me suis rendue compte, que même si j'oubliais facilement les souvenirs, donc les noms, j'oubliais pas réellement tout. Je me comporte toujours de la même manière qu'avant avec les gens que je suis 'sencé' connaître.

Il y a plusieurs choses dont je suis plus ou moins sûr. Je connais ce gars, et pas qu'un peu. Et il me connait, même si il dit le contraire. je suis pas con non plus, sa se voit sur son visage, sauf que lui, au contraire de moi, se souvient exactement de qui je suis. C'est horrible en faite, j'ai oublié quelqu'un, qui compte probablement pour moi, comme si de rien n'était, comme si c'était normal. Mais pourquoi n'a t-il pas réagit, pourquoi ne m'a t'il pas dit son nom? Il c'est contenté de pas grand chose, de presque rien à vrai dire. Juste une petit phrase pour pas que je cherche à comprendre. ' Hm désolé je t'ai confondu avec quelqu'un d'autre.. Bonne baignade ' Sa voix, cette voix, mon coeur bat, mais je ne sais pas pourquoi. C'est marrant, en faite, je me sens étrange, mais je ne sais pas pourquoi je réagis comme ça. Mon dieu je suis pitoyable. Je baisse les yeux un instant, mais pas longtemps, et là je le vois partir...Comment?! Pourquoi?! J'ai rien fais de mal!
Bon aller, d'accord, je l'aie carrément oublier mais comme même, réagir comme ça...Je le regarde partir, un moment sans réagir. je dois être assez sous le choc. mais finalement je bouge. Je sors de la piscine et part enfiler mon slim, j'empoigne mon t-shirt et le rattrappe. Pourquoi est-ce que j'insiste hein? peux être qu'en faite, je suis juste assez fou pour croire qu'effectivement je le connais, et qu'il me connait aussi. Sa serait pas le première fois que je m'imagine des trucs. J'hésite à aller vers lui. Je m'arrête un moyen et me mord la lèvre. Mince, pourquoi les choses sont-elles aussi compliqué? Je ferme les yeux et tente de réfléchir à la seconde. Qui c'est ce mec, qui c'est, qui c'est, qui c'est...trou noir, rien, pas d'image, un immense brouillard, et un mal de crâne.

"Merde j'ai mal au crâne maintenant...... attend, Wyatt!"

Wyatt? Pourquoi je l'appelle Wyatt?! C'est son nom hein...Wyatt...c'est jolie Wyatt, sa lui va bien je trouve, il ne peut que s'appeller Wyatt. C'est déjà ça. J'ai trouvé son prénom. Mais sa représente quoi un prénom? presque rien hein, c'est pas des souvenirs ça. Finalement je marche vers lui en enfilant mon t-shirt et prenant mon portable entre mes doigts, le serrant fortement. J'ai l'air d'un accro à son téléphone comme ça, je l'avoue, mais dans ce petit machin, y'a tout ce qui me permet de me souvenir des autres, de ma barraque, de ma mère, de tout. Des photographies, une quantité impressionnante. j'aime photographié les choses pour ne pas risquer de les oubliés....Je soupire.

"je suis sûr qu'on se connait, sa se voit sur ton visage...je t'en supplis, dit moi qui tu es...je veux dire pour moi, on était quoi?"

Je crois que j’ai jamais autant fixer un objet de ma vie, je le regardais farfouiller dans mon téléphone faire je ne sais quoi, pour je ne sais quel raison, rassemblant tout mon courage pour lui sauter au cou, je ne quittais pas des yeux. Bah ouai, c’est mon téléphone comme même, et ce n’est pas ça, mais j’y tiens beaucoup. Et si il effaçait des photos ? Pourquoi ?! Bah j’en sais rien, par rancune parce que je m’en souviens plus ou….Non peux être pas, il n’a pas le visage du mec qui ferait ce genre de chose. Donc, logiquement, si il veut pas bousiller mon portable, il cherche quelques choses….mais quoi ? je lâchais un soupire presque silencieux. Je devrais arrêter de réfléchir à ce point, surtout quand je sais que je ne trouverais pas réponse de cette façon. Au bout d’un moment, il me rendit mon téléphone, et je le serrais entre mes doigts dans un premier temps, oubliant de regarder ce qu’il avait pus faire dessus. Je desserra mes doigts et me mit à fixer et…ho…bug monumental.
J’ai l’impression d’avoir reçu une baraque sur la tête, c’est…non…Aller je rêve et je vais me réveiller là. D’ailleurs j’avais fermé les yeux et je tentais de respirer correctement la main tremblante. Wyatt hein, évidement, il y en existe qu’un dans ma vie. Mais dans un sens, je me dis que j’aurais préféré ne jamais m’en souvenir, j’aurais préféré que cette foutue photo ne fasse remonter aucun souvenir. Après tout, il m’avait lâché non ? Ce n’est pas pour rien que j’ai cesser de la regarder cette photo, non c’était voulu, je savais que si je cessais de l’observer, je l’oublierais, doucement. Au début, je voulais la supprimé, comme si je le supprimé de ma vie. Mais le courage, la foi, je ne l’avais pas, j’avais l’espoir qu’ils reviennent, un jour. Alors je l’aie juste momentanément oublié…le temps qu’il réapparaisse. J’ai peur d’ouvrir les yeux, car je ne sais absolument pas de quelle manière j’allais me comporter avec lui…Mais faut bien que je me décide à le regarder en face non ? Je devais avoir l’air d’un abruti là. A attendre que le temps passe, qu’il disparaisse et qu’il soit plus là quand j’ouvrirais les yeux. Mais je me voile la face hein. Je suis heureux dans un sens. Dans les sens je crois en faite. Bon aller…Phélis, joue pas aux cons et ouvre les yeux.
Evidement, maintenant que je savais qui c’était, c’est plus la même histoire. Mon cœur s’emballe à une vitesse incroyable. Non pitié je ne veux pas subir ça, je ne veux pas avoir mal, pourquoi ne puis-je pas oublier à la demande ? Genre, pouvoir zappé qui je veux, lui en particulier. C’est pas possible l’influence qu’il a sur moi. Même après autant de temps, c’est toujours la même histoire. Mais j’ai un goût amer dans le gorge, horriblement amer…Je baisse la tête un instant avant de la relever rapidement et de me diriger vers lui. Je l’observais pendant quelques secondes, avant de me décider à faire quelques choses. Et quel chose d’ailleurs.
J’avais hésité, j’avais longtemps réfléchit à ce que je ferais si je le revoyais, et finalement entre fuite et débilité, il y a qu’une seule chose qui avait retenue mon attention…
Une claque, claque que je venais de lui donner, le visage sérieux, torturé par la douleur.

« Ça c’est pour être partie et pour m’avoir prit pour un con… »

Maintenant logiquement, je devrais le laisser là, avec ses remords, sa peine, sa douleur, partir la tête haute, heureux d’avoir fait ce qu’il y avait à faire. Et j’ai essayé hein, je me suis éloigné de lui, je l’aie dépassé mais…je m’étais arrêté. Peux être une deuxième baffe pour la route ? Histoire de bien me venger. Non parce que sa fait vraiment longtemps comme même. Mais bizarrement, je n’en avais pas plus besoin que ça. C’est bon, je me suis déjà défoulé. Pas besoin d’abuser. Je veux pas non plus laisser ma marque sur sa joue…quoi que en y repensant, c’est légèrement tentant. Je serrais le poing. Que dois-je faire à présent ? Je revins sur mes pas, me mit face à lui et détourna la tête. Phélis vite, une décision…J’ai toujours été ignorant non ? Innocent, plein d’espoir, prêt à tout pardonner.
Alors j’ai bien le droit de faire ce que je m’étais promis de ne pas faire non ? De toute façon on fait tous des conneries alors bon…une de plus ou de moins hein. Je posais doucement ma main sur sa joue…légèrement rouge. Oups, j’y suis peux être aller un peu fort en faite je crois, mais bon, c’est pas le sujet. Je m’approchais doucement de son visage, légèrement hésitant et tendue, me demandant si c’est vraiment sage de ma part. Mais soyons fou. Je déposais mes lèvres contre les siennes, un instant, de manière douce et tendre laissant glisser ma main posé sur sa joue vers son cou, avant de me détacher non sans mal, pour reculer. ENCORE.
Je souris doucement. C’est vrai que je n’aurais pas du faire ça mais…C’est toujours aussi bon.

« ça c’est parce que quoi que tu fasses, quoi que tu dises, tu te débrouilles tout le temps pour avoir mon pardon…et…mon amour je suppose. »

J'avais envie sur le coup, de jouer au garçon têtu, de lui dire que de toute façon, c'était mon choix à moi, et que je pardonnais qui je veux. Mais c'est vrai qu'il n'a pas tors dans un sens. Il m'a vraiment fait souffrir, plus que de raison. En même temps, j'accorde difficilement ma confiance et je lui avais dévoiler mes secrets tellement facilement, trop, par rapport à d'habitude. Mais sa semblait facile avec lui. Sa semblait oui...là encore, je me demande pourquoi il été parti et ce que j'avais fais de mal. Mais j'ai pas à me torturer, j'ai rien fais, j'ai toujours été fidèle à moi-même...toujours. Je pense n'avoir commis d'erreur non? J'ai jamais rien fais de travers, sincèrement. Alors je ne comprend pas ses raisons. Mais finalement, je sais que même si il y en a, me faire du mal n'était pas voulue, en tout cas je l'espère...Je soupira longuement et détourna la tête. Quel situation, j'ai un peu l'impression de me retrouver en face d'un mur. Je voudrais plus que tout éviter la discussion, passer par dessus la difficulté, mais je crois que...j'ai pas trop le choix. Je reposais mon regard sur lui tendit que je croisais mes bras contre mon torse. Que suis-je sencé dire à présent?

"Ne parle pas pour moi Wyatt, tu n'es pas un monstre...arrête de dire ça. Je vais pas dire que tu m'as pas fais souffrir, sa serais....hypocrite, mais tu n'as pas fais que me décevoir. Tu m'as rendus heureux..."

Entre le bonheur et la douleur, c'est quoi que je retiens le mieux hein? Le bonheur évidement, dans mon sens à moi, j'ai toujours retenue les bonne chose...après les mauvaises, c'est à part ça, complétement même. Mais j'ai jamais retenue la souffrance, je l'aie toujours rejeté. Je crois que...je suis pas de ses gens qui vivent avec les mauvais souvenir, c'est pas que je l'aie oublie, non, y'a certaines choses qui ne peuvent qu'être gravé dans la mémoire, mais je les ignorent. On vit pas si on trimballe les remords et les souvenirs sombre. Non pour moi c'est vivre en mourrant. Sa n'a rien à voir avec le bonheur. vous me suivez? je laissais tomber mes bras le long de mon corps, avant, après m'être approcher de lui, les passer autours de sa nuque, laissant mon visage se poser au creux de cou. C'est compliqué, je voudrais que tout soit simple. Mais on s'embêterait pas mal. Sa doit être une obligation la souffrance. Histoire de pimenté nos vies...et quel vie bon sang!

"je veux pas savoir pourquoi tu es parti...pas maintenant en tous cas, je suis pas encore prêt pour ça...Mais qu'as-tu fais pendant tout ce temps là?"

Oui qu'a t-il fait? Si moi j'ai dut surmonter un nombre incalculable d'épreuve durant cette période où je me suis retrouvé seul, il a dut en vivre de ses choses non? Mais j'avais pas bouger de place, ni de position et que ses quelques regards braqué sur nous aille se faire foutre, je m'en fou complétement.

J'étais partagé entre l'envie de partir loin et de comprendre. Oui il n'y avait rien de dramatique, rien de grave pour qu'il parte aussi brusquement. Mais dans ce cas, pourquoi je n'en avais pas us mot? Je ne comprennais pas, et dans un sens, j'en avais aucune envie. Mais juste, pourquoi? J'ai tendance à me dire que je fais des erreurs, et, la vérité, je suis en train de chercher ce que j'ai fais de travers. Mais y'a rien, je vais pas me mettre dans la peau d'un coupable si j'en suis pas un. Il a voulue partir, m'abandonné, soit, c'est comme ça. Je suppose que certaines choses doivent se produire et qu'on ne peut rien faire pour y échapper. Foutue destin comme même! je voulais qu'il me sert contre lui, que je sente un tout petit peu, dans ses gestes, dans sa voix, qu'il le regrettait un minimum, que partir loin de moi n'était pas le meilleur choix de sa vie. Mais rien ne vint, et là, je réalisais enfin...où est passé celui que je connaissais?
C'était un peu comme une torture, j'avais envie de savoir ce qu'il avait foutue pendant son "voyage", ce qui l'avait fais changer autant. C'est vrai, on évolue tous avec le temps, j'en suis le parfait exemple, mais pourquoi aussi violement? J'ai l'impression qu'il ne reste rien de ce que j'ai connues. C'est presque...Dramatique. Je soupira, m'éloigna un peu de lui, je pouvais pas non, au fur à et mesure que le temps passe, la douleur ogmente. Je peux pas, c'est trop dure, et il n'arrange rien en plus! Sans douceur, que de la glace, une tonne de glace. C'est comme si j'avais tout à refaire. Finalement j'aurais dut oublier, ne rien me rappelait effacer son image à jamais de mon esprit. Tout à l'heure, j'aurais dut laisser partir et ainsi, je n'aurais pas mal, j'aurais continué à vivre comme si de rien n'était. Sans lui certe, mais...est-ce une grande perte? Le bonheur qu'il m'apportait, il n'est plus là de toute façon, puisque je n'aie plus en face de moi le même Wyatt. Je crosais mes bras contre mon torse le regard ailleurs, me mordant la lèvre, jouant avec mon piercing pour me destressé et je l'étais pas qu'un peu. Sa se sentait à 10 kilomètre à la ronde que j'étais nerveux, blessé, paumé. Comme j'ai aucun mal à voir que c'est plus le même.
Faut être fort non? je suis fort? Dans ce cas, je suis sencé pouvoir le regarder en face. Je posais mes yeux sur lui. Je me sentais trembler, légèrement, mais je le sentais...

" Tu t'en fous de savoir, ce que moi j'ai vécu, durant tout ce temps...?"

J'avais ça d'une voix légèrement casser. Mince, même pas je suis capable de garder mon calme. Mais sérieusement, il s'en fou? Non, en faite, est-ce qu'il s'imagine, une seule seconde ce que j'ai dut vivre entre temps, seul? Parce que je l'étais complétement..Les mecs comme moi, sa ne se fait pas d'ami, sa ne se fait plus d'ami...donc on est seul. Toujours, tout le temps seul. Il a peur de quoi, que si je lui dis ce que j'ai dut surmonté, il se sentirait coupable?! Il a de quoi, c'est vrai, mais sa seule erreur, c'est juste de ne pas avoir été là...il n'est pas coupable de ma douleur, seulement de son absence. Sa doit être pour ça que je lui en veux terriblement. Je ne sais pas même pas, si j'ai l'envie de faire effort. Je pourais me battre, faire fondre cette glace qu'il a dressait autours de lui j'en sais rien. Je suis bon après tout pour ce genre de connerie. Mais justement...la connerie, elle en vaut la peine.

"je suis perdue, paumé...je sais plus ce que je veux.."

Je baissais les yeux par terre. Non c'est trop dure de le regarder en face. Il y a trop de chose qui remonte.